La revue de presse en temps réel

Inflation à 6 % : la presse réclame plus de déficits !

🟡 NOS SOLUTIONS 🟡

Planetes360
Planetes360
Planetes360 est un site d'information qui s'est fixé pour objectif de mettre en lumière les informations laissées dans l'ombre par les grands médias. Notre plateforme collaborative ne met en valeur aucune tendance, personnalité, ou parti politique.

Le ministre français de l’économie fait des critiques des entreprises en raison de l’inflation.

Les hausses de prix atteignent près de 6 % en avril sur un an.

Dans l’alimentaire, les hausses de prix atteignent 15 %.

[Protégez-vous de l’impact de l’inflation sur l’euro – avec nos conseils – en cliquant ici.]

Sur le “trimestre anti-inflation,” les grandes surfaces jouent en général le jeu des dirigeants.

En effet, le copinage avec les hauts-fonctionnaires et élus peut verser des dividendes à l’avenir.

Déjà, elles comptent sur l’aide du gouvernement pour les négociations avec les producteurs !

Capital :

“Ce jeudi, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et sa collègue au Commerce, Olivia Grégoire, ont rencontré les distributeurs alimentaires [les grandes surfaces].

“Capital a obtenu les premières conclusions de cette entrevue. Tous les distributeurs présents (Leclerc, Système U, Intermarché, Carrefour) ont accepté la prolongation du trimestre anti-inflation. Les enseignes ont également demandé au gouvernement plus de fermeté vis-à-vis des industriels, toujours opposés à baisser leurs prix. L’arme fiscale, via des mesures réglementaires, pourrait être dégainée.”

Coupables de l’inflation

La presse reprend le point de vue des dirigeants. L’inflation décolle.

La cause provient des entreprises, disent-ils !

Pendant ce temps, les déficits des gouvernements continuent d’injecter plus d’argent dans l’économie.

La France prévoit 5 % du PIB en déficit cette année.

L’Italie plonge encore plus dans le rouge.

[Les dépenses des gouvernements font courir des risques aux épargnants. Cliquez ici.]

Rapporte Le Figaro :

“Le déficit public [italien] est passé ainsi à 8% du PIB en 2022, alors que le gouvernement de Giorgia Meloni comptait le ramener à 5,6%, a confirmé l’Istat. Le déficit de 2021 avait été corrigé à 9%, contre 7,2% auparavant, et celui de 2020 est passé de 9,5% à 9,7%.”

Et la presse demande en fait davantage de déficits et de dépenses !

Vous auriez pu lire une série de tribunes au sujet de la dette dans Le Monde cette semaine.

L’économiste Nicola Dufrêne critique tout contrôle des déficits :

“On aurait pu penser que les séquences du quantitative easing, c’est-à-dire la création de monnaie en contrepartie de l’achat de titres publics, puis du « quoi qu’il en coûte » pandémique allaient enfin nous libérer d’un certain nombre de croyances néfastes sur ce sujet.”

Les “croyances néfastes” incluent l’opposition à la création d’argent.

L’économiste ne semble pas voir de lien avec l’envolée des prix en ce moment.

Il déplore la retenue du gouvernement…

Voyez, l’économiste a une litanie de projets pour l’argent de la planche à billets !

Il veut “financer la reconstruction écologique, moderniser nos infrastructures, renforcer le système social et éducatif, etc.”

Et de rappeler :

“Il faut au moins 36 milliards d’euros d’investissements annuels supplémentaires pour atteindre la neutralité carbone en 2050.”

L’auteur a de la compagnie. D’autres économistes, Eric Berr, et Anne-Laure Delatte, critiquent un excès de prudence de la part du gouvernement :


“Cet effort serait, selon le gouvernement, rendu nécessaire par la hausse des taux d’intérêt qui alourdirait la charge de la dette publique et menacerait sa soutenabilité.

“…d’après l’Agence France Trésor, en avril, la demande des investisseurs a été deux fois plus importante que le volume de titres français émis. Cela signifie que la dette française reste éminemment attractive et ne suscite aucune inquiétude sur les marchés financiers.”

Comme M. Dufrêne, ils opposent un ralentissement de la dépense :

“C’est en réalité la poursuite implacable de la dégradation des services publics et de la protection sociale qui est programmée.”

D’autres, comme les journalistes pour Les Echos, approuvent de l’explosion de la dépense – il y voient des investissements !

Ainsi, le journal rapporte avec enthousiasme que l’Italie consacre 6,7 % aux investissements dans l’infrastructure ou subventions aux entreprises, la France y met 4,9 % du PIB, et la zone euro au total y met 4,4 % du PIB.

Les Echos rapporte :

“Entre 2019 et 2022, l’investissement public a progressé de 20 % dans l’Hexagone et de 41 % en moyenne dans la zone euro, selon une étude du site Fipeco.

“Renforcé par la crise sanitaire, l’investissement public en France – qui comprend aussi les aides à l’investissement versées aux entreprises privées et publiques – a en effet bondi de 20 % en euros courants entre 2019 et 2022. L’année passée, il représentait 8,5 % des dépenses publiques du pays contre 8,1 % quatre ans plus tôt.”

Le groupe Fipeco désire plus de dépenses de ce genre.

[Protégez-vous des effets de la dévaluation de l’euro en cliquant ici.]

Son fondateur remarque :

“Beaucoup d’économistes jugeaient nécessaire une hausse de l’investissement public en Europe, après le recul lié aux politiques d’austérité menées dans la foulée de la crise financière de 2008-2009. Celle-ci a bien eu lieu.”

Depuis la crise de 2008, la taille de la dette publique en France a presque doublé en termes de PIB, passant de 66 % début 2008 à 115 % du PIB aujourd’hui, comme le montre le graphique ci-dessous. Certains y voient un excès d’austérité !

“Beaucoup d’économistes”, comme M. Dufrêne, M. Berr, et Mme Delatte, cités plus haut, voient toujours plus de prétextes à la dépense.

Et ils ont presque toujours gain de cause.

Par exemple, le gouvernement dévoile aujourd’hui une nouvelle salve de subventions pour les voitures. Le programme précédent ne suffit plus face à la Inflation Reduction Act des États-Unis, disent-ils.

Rapporte Les Échos :

“Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi un nouveau crédit d’impôt à l’investissement dans le cadre de la future loi pour l’industrie verte. Celui-ci est substantiel puisqu’il pourra représenter de 20 % à 45 % des sommes investies dans l’appareil productif, ou dans des actifs incorporels (brevets, licences) et il s’ajoutera aux soutiens déjà apportés aux dépenses de R&D.”

La presse regorge d’idées pour utiliser l’argent gratuit.

Note : les programmes de dépense des gouvernements va mener l’euro à la ruine… la “3ème prédiction de mes associés et moi est en cours de réalisation. Cliquez ici !

A LA UNE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Accès illimité à des livres gratuits - Cliquez pour en profiter !

🔥 LES PLUS POPULAIRES

Votre santé les intéresse ! Comment ce guide vous aide à lutter contre Big Pharma.

X