Dans le domaine médical, l’hypnose devient un allié précieux. Qu’il s’agisse de réduire l’anxiété avant une intervention, de compléter une anesthésie locale ou même de soulager la douleur dans des contextes comme la chirurgie ou les soins dentaires, elle offre des avantages impressionnants. Elle permet une récupération plus rapide, limite les effets secondaires liés à l’anesthésie générale et propose une alternative plus naturelle et douce pour les patients.
Mais si cette discipline attire autant, elle ne fait pas l’unanimité. Les controverses liées à son histoire, notamment son utilisation dans des contextes peu éthiques comme le projet MK Ultra dans les années 1950, continuent d’alimenter les débats. Les récits de manipulation mentale ou de contrôle des individus sous hypnose, bien que largement exagérés, soulèvent des questions sur les limites et les dangers potentiels de cette technique. Si ces scénarios extrêmes demeurent rares et controversés, ils rappellent l’importance d’un cadre éthique rigoureux et de praticiens qualifiés.
En France, le manque de réglementation autour de l’hypnothérapie reste un enjeu majeur. Face à l’engouement du public, de nombreux praticiens non certifiés ou peu formés exploitent cette fascination pour des raisons parfois peu scrupuleuses. Cette absence de cadre législatif met en lumière le besoin urgent d’une reconnaissance officielle et d’une régulation stricte pour garantir la sécurité et la qualité des soins. Protéger les patients et établir des standards éthiques devient une priorité pour préserver la crédibilité de cette discipline en plein essor.
L’hypnose est-elle véritablement la clé d’un mieux-être naturel, ou bien cache-t-elle des zones d’ombre encore méconnues ?
Isabelle de Kochko décortiquera ce sujet controversé ce soir, aux côtés de Lara Stam, en direct sur Géopolitique Profonde.