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[EXCLU] Des Français de plus en plus pauvres… Mais sinon, tout va bien selon le Gouvernement

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Les revenus français sont inférieurs à ceux des États les plus pauvres d’Amérique….. et les manifestants en sont conscients.

Par Tyler Durden

Jeu, 16/05/2019 – 03:30

Auteur : Ryan McMaken via The Mises Institute,

Depuis la montée du mouvement des gilets jaunes en France, qui a débuté en octobre dernier et qui se poursuit encore aujourd’hui, les militants et écrivains français ont commencé à réévaluer l’état des revenus et de la pauvreté en France. Dès le début de ce mouvement, des articles aux titres tels que  » Révélation : L’ampleur choquante de la pauvreté en France en 2018  » ou  » Une réflexion s’impose en France alors que la pauvreté laisse un million d’enfants affamés  » qui se politisent plus ouvertement dans le contexte des manifestations.

De façon générale, la réaction du gouvernement aux accusations de pauvreté généralisée (pas forcément fondées), comme aux États-Unis, a été de consacrer plus d’argent aux programmes sociaux.

Cependant, le problème est le suivant : la France dépense déjà plus que le reste de l’Europe en matière d’aide sociale. Selon l’OCDE, lorsqu’il s’agit de  » dépenses sociales publiques  » la France arrive en tête de liste avec plus de 31 % du PIB.

À titre de comparaison, les dépenses sociales suédoises représentent 26 % du PIB, tandis que l’Allemagne et la Norvège y consacrent 25 % du leurs. La Suisse se situe en bas de la liste avec 16 %, tandis que les États-Unis se situent à 18 %.

Ces chiffres ont tendance à évoluer d’année en année, mais on constate que la France dépensait encore plus que quiconque en 2016 :

La pauvreté n’est pas le seul domaine où les critiques et manifestants considèrent que la France est « en retard ».  Par rapport à ses voisins, la France ne fait pas bonne figure non plus en ce qui concerne le ménage médian.

Selon l’OCDE, la valeur médiane du revenu disponibleen France, qui tient compte des impôts ainsi que des revenus provenant des aides sociales, se situe en dessous de ses voisins allemand, belge et suisse. Le Canada, les États-Unis et l’Australie se classent tous bien au-dessus de la France.

De plus, le citoyen français moyen semble vivre avec très peu d’argent si on le compare à la plupart des Américains. Si l’on compare la France à chacun des États américains, selon la méthode expliquée précédemment, on constate que le revenu disponible en France se situe en dessous de tous les États américains sauf la Louisiane.

Je me suis simplement basé sur les chiffres sur le revenu disponible fournis par l’OCDE, puis je les ai comparé au revenu médian de chaque État américain (en prenant en compte si ces chiffres sont supérieurs ou inférieurs au niveau de revenu national médian). Les résultats sont un peu approximatifs mais ils sont crédibles. Il n’est pas vraiment exagéré de dire que la qualité des infrastructures, les revenus et la qualité de vie en générale dans les États à revenu élevé comme le Minnesota, l’Utah, le Colorado et Washington sont très élevés, tout comme les données sur le revenu suivantes l’indiquent :

Face à de tels chiffres, les sceptiques peuvent objecter que « le revenu n’est pas tout » et que « de généreux programmes d’aide sociale rendent la vie plus longue et meilleure ». Si tel est le cas, la France semble particulièrement inefficace pour convertir ses dépenses sociales en santé et en bien-être.

Les partisans de la « qualité de vie » ont tendance à considérer l’espérance de vie comme une mesure privilégiée. Dans ce domaine, la France est au niveau du Canada et de l’Australie, bien que les Canadiens et les Australiens dépensent deux fois moins que la France sur leurs programmes sociaux. De même, la Suisse obtient de meilleurs résultats en matière de santé avec des dépenses sociales nettement inférieures à celles de l’État français.

Des dépenses sociales élevées peuvent être révélatrices d’une économie stagnante

Le fait est que les dépenses sociales ne sont pas déterminantes pour réduire la pauvreté, augmenter les revenus médians ou améliorer la qualité de vie des résidents. La hausse des dépenses sociales peut être davantage le résultat d’une stagnation économique, dans la mesure où les dépenses sociales sont susceptibles de se généraliser car davantage de résidents se retrouvent dans une situation de précarité, au chômage ou confronté à un coût de la vie trop élevé.

Nous le constatons clairement dans les comparaisons entre les États américains. Lorsque nous comparons les dépenses sociales par État, nous observons que ce sont souvent les États ayant les travailleurs les moins productifs et les taux de pauvreté les plus élevés qui enregistrent les dépenses sociales les plus élevées.

En d’autres termes, les dépenses sociales ne résolvent aucun de ces problèmes et sont plus courantes dans les économies moins productives.

De plus, si nous mesurons les dépenses sociales comme une proportion du PIB, il s’ensuivrait naturellement que les économies moins productives auraient des taux de dépenses sociales supérieurs. En effet, dans une économie où les dépenses sociales augmentent, elles devraient diminuer de manière proportionnelle si la croissance économique était plus rapide.

Mais ce n’est pas le cas en France. Au contraire, le taux de dépenses sociales estélevé et lorsque le gouvernement subit des pressions pour  » faire quelque chose  » contre la pauvreté, l’État ne fait que réagir en encourageant davantage de dépenses sociales.

La vraie solution consiste à faire ce que l’État français refuse catégoriquement de faire : déréglementer les industries, adopter le libre-échange mondial, briser le pouvoir des syndicats et mettre fin aux subventions, au contrôle des prix et aux autres mesures destinées à avantager les intérêts des groupes puissants, au détriment de tous.

L’économie française, réputée pour son inflexibilité et son manque de concurrence dans l’agriculture et d’autres secteurs, apparaît ainsi de plus en plus comme l’une des moins libres en Europe.  Elle ne permet tout simplement pas d’obtenir le type de croissance économique dont nous avons besoin pour maintenir les dépenses sociales à un niveau tolérable. Les manifestations en cours des gilets jaunes montrent que de nombreux Français en sont conscients.

TRADUCTION PLANETES360 MICKAEL

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