La République française vit une lente agonie, dissimulée derrière les artifices d’une démocratie en trompe-l’œil. Chaque décision, chaque réforme, chaque verrou administratif illustre la dérive autoritaire d’un système à bout de souffle. À l’approche de 2027, l’élection présidentielle semble presque anecdotique tant le pouvoir central s’est vidé de sa légitimité. Le régime ne négocie plus, il impose. Il ne débat plus, il neutralise.
Dans cette atmosphère délétère, l’arrivée imminente de l’euro numérique marque un tournant radical. Sous couvert d’innovation technologique, ce nouvel outil monétaire ouvre la voie à un contrôle sans précédent de la population. Fini l’anonymat du cash : place à une société de surveillance économique où chaque dépense devient une donnée exploitée, chaque achat une autorisation à obtenir. Ce n’est plus une anticipation dystopique, c’est un futur codé et déjà en phase de déploiement.
Mais le plus inquiétant reste peut-être le silence. La résignation d’un peuple qui ne croit plus en rien, pas même en sa propre capacité de révolte. Ce vide émotionnel est le terreau idéal pour l’émergence d’un régime froid, technocratique, désincarné. L’autoritarisme ne s’impose pas par la force : il s’installe dans l’indifférence.
Et si tout cela n’était que le début ?
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