L’ancien président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet se félicite de la gestion de l’euro à l’occasion des 25 ans de la monnaie…
L’euro serait « une ancre de stabilité pour le système économique et financier »…
M. Trichet ne tarit pas de louanges sur les hauts faits de la BCE qui a tout bon sur tout.
“Les résultats sont là : aucun pays n’a quitté la zone, huit nouveaux pays ont rejoint les douze premiers, et la stabilité des prix a été en moyenne sur vingt-cinq ans au moins aussi bonne qu’avec les meilleures monnaies nationales avant l’euro.”
“Un florilège de belles paroles,” dit Simone Wapler, une auteur en économie critique de l’euro, qui fait partie de mon groupe.
Cependant, le recul de l’inflation ne doit rien à la BCE. Sa cause est l’entrée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du Commerce… nous permettant de profiter de la “main d’œuvre sous-payée par les camarades-capitalistes-chinois,” dit Simone.
La banque centrale se base sur une fraude.
La BCE « donne » de l’argent qui n’existe pas, pour sauver les banques, par exemple.
Ses manœuvres reviennent à une création monétaire inédite en temps de paix… source de problèmes et risques croissants autour de nous.
En fait, dit Simone, “la BCE lutte tellement contre l’inflation que les taux d’intérêt sont toujours négatifs !
“Mais toujours selon M. Trichet, dit-elle, la BCE a combattu l’inflation avec un timing parfait : ni trop tôt, ni trop tard.”
Conclut Simone :
“Les modèles [des banques centrales sur l’inflation] sont pris en défaut et c’est bien normal sauf à croire qu’il existe des individus omniscients [capables de prévoir l’avenir et ajuste la création de crédit en conséquence].”
Toute cette intervention des banques centrales culminera dans un “coup fourré monétaire.”
Le FMI en donne des signes en évoquant les monnaies numériques des banques centrales récemment.