Raphaël Glucksmann, figure emblématique de la gauche progressiste européenne, appelle ses partisans à quitter X, dénonçant Elon Musk et son influence qu’il considère néfaste pour nos démocraties. Soutenu par une élite globaliste et bien-pensante, il espère frapper Musk au portefeuille, tout en revendiquant son combat contre la « désinformation ». Mais cet appel au boycott soulève une question fondamentale : ne s’agit-il pas là d’un écran de fumée pour masquer une posture idéologique et hypocrite ?
Alors que les partisans de Glucksmann pointent du doigt Musk pour sa prétendue subversion démocratique, ils ferment les yeux sur les ingérences flagrantes menées par des acteurs comme George Soros et son réseau d’ONG, ou encore les révolutions colorées soutenues par les États-Unis en Europe de l’Est. Le deux poids deux mesures des élites progressistes se dévoile ici pleinement, en légitimant l’action de leurs propres alliés tout en diabolisant les figures souverainistes soutenues par Musk.
Mais cet affrontement va bien au-delà de X ou d’Elon Musk. Il illustre un clash idéologique profond entre deux visions du monde : l’universalité des valeurs progressistes face à la montée en puissance des souverainismes. Musk, en soutenant une liberté d’expression non censurée, incarne une opposition frontale à l’ordre établi par les cercles globalistes. Et si, finalement, ce boycott se révélait être une démonstration de faiblesse des élites progressistes, incapables de contrer l’attrait grandissant pour des figures comme Musk ?
Nicolas Stoquer vous donne les clés pour comprendre les enjeux réels derrière cette bataille idéologique, en direct sur Géopolitique Profonde.