Le gouvernement français relance l’alarmisme sanitaire en brandissant la menace d’une pandémie de grippe qualifiée de « dramatique ». Derrière cette rhétorique se dessine un objectif clair : réactiver des mesures coercitives sous couvert de protection sanitaire. La loi du 5 août 2021 imposant la vaccination des soignants, suspendue mais jamais abrogée, est à nouveau au centre des débats. Pourtant, les chiffres avancés manquent de transparence, et la grippe, un phénomène saisonnier connu, est présentée comme une crise sans précédent.
Cette stratégie n’est pas nouvelle. Le précédent du Covid-19 a démontré l’efficacité de la peur pour justifier des politiques autoritaires. Aujourd’hui, le gouvernement semble jouer la même partition, avec des lois prêtes à être réactivées, comme celle du 5 août 2021, qui avait imposé des obligations vaccinales strictes. Ce cadre légal pourrait rapidement permettre le retour du pass sanitaire, la suspension des soignants non vaccinés, voire des confinements déguisés.
Ce qui se profile n’est pas seulement une crise sanitaire mais un outil politique. En dramatisant la situation, l’État vise à museler une opinion publique de plus en plus critique et à contrôler une société en proie à des tensions économiques et sociales. Les similitudes avec la gestion du Covid-19 sont troublantes : communication alarmiste, stigmatisation des non-conformes, et restrictions en cascade. Mais cette fois, les blessures sociales laissées par la crise précédente pourraient compliquer l’acceptation de nouvelles mesures.
La grippe n’est qu’un prétexte. La vraie question est celle de notre liberté. Jusqu’où laisserons-nous l’État imposer des restrictions sous prétexte de sécurité ?
Mike Borowski vous attend nombreux pour ce sujet brûlant, en direct sur Géopolitique Profonde.