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Netanyahu met en garde les dirigeants américains à propos des mandats d’arrêt de la CPI : « Vous êtes les prochains »

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Rédigé par Jack Phillips via The Epoch Times,

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment exprimé son désaccord face aux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre, suggérant que les dirigeants américains pourraient être les suivants sur la liste. Cette déclaration intervient alors que la CPI a annoncé des mandats d’arrêt contre M. Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant, et plusieurs dirigeants du Hamas, suscitant des critiques de la part des responsables israéliens et américains, y compris le président Joe Biden.

La CPI et les mandats d’arrêt : un précédent dangereux

La CPI a justifié ces mandats en raison de la conduite d’Israël dans le conflit en cours avec le Hamas. Cependant, Netanyahu a vivement critiqué cette décision, la qualifiant de « dangereuse » pour les démocraties à travers le monde. « Israël est ici victime d’une injustice. Je pense que c’est dangereux. En gros, c’est la première démocratie à être traduite en justice alors qu’elle fait exactement ce que les démocraties devraient faire de manière exemplaire », a-t-il déclaré lors d’une interview avec CNN.

Il a ajouté que cette situation pourrait créer un précédent inquiétant pour d’autres pays démocratiques, y compris les alliés d’Israël. « Israël est le premier, mais vous êtes les prochains. La Grande-Bretagne est la prochaine. D’autres aussi. » Cette déclaration met en lumière les préoccupations quant à l’impact potentiel de ces mandats sur la communauté internationale.

Les accusations de la CPI : fausses et dangereuses

Netanyahu a également qualifié les accusations de la CPI de « fausses, dangereuses et scandaleuses », accusant le procureur en chef, Karim Khan, d’aggraver le problème. Il a critiqué l’équivalence faite entre les dirigeants israéliens démocratiquement élus et les tyrans terroristes du Hamas. « C’est comme dire, eh bien, j’émets des mandats d’arrêt pour FDR et Churchill mais aussi pour Hitler. Ou je vais émettre des mandats d’arrêt pour George W. Bush mais aussi pour [Osama] bin Laden. C’est absurde », a-t-il affirmé.

Un panel de trois juges de la CPI décidera s’il convient d’émettre les mandats d’arrêt et de permettre la poursuite de l’affaire, une décision qui pourrait prendre environ deux mois. Israël, n’étant pas membre de la cour, voit ses dirigeants peu menacés de poursuites immédiates, mais cette situation pourrait compliquer leurs déplacements internationaux.

Les réactions internationales : entre soutien et critique

Les réactions à cette annonce ont été mitigées sur la scène internationale. Le procureur de la CPI, M. Khan, a déclaré que Netanyahu et Gallant pourraient être tenus pénalement responsables pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » à Gaza, incluant des accusations telles que la famine des civils et les meurtres intentionnels. De leur côté, les dirigeants du Hamas sont également visés pour des crimes similaires.

Aux États-Unis, des voix comme celle du secrétaire d’État Antony Blinken ont vivement rejeté l’annonce de la CPI, dénonçant l’équivalence faite entre Israël et le Hamas comme étant « honteuse ». « Le Hamas est une organisation brutale qui a perpétré le pire massacre de Juifs depuis l’Holocauste et détient encore des dizaines de personnes innocentes en otage, y compris des Américains », a déclaré M. Blinken.

Cependant, certaines personnalités comme le sénateur Bernie Sanders ont soutenu la démarche de la CPI, soulignant l’importance du respect du droit international et des normes de décence et de moralité pour éviter que la planète ne sombre dans l’anarchie et la barbarie.

Les implications pour Israël et la CPI

Outre cette affaire, Israël est également confronté à une accusation de génocide portée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, la principale cour des Nations Unies. Les responsables israéliens ont nié ces accusations, mais cette situation complexe souligne les défis juridiques et diplomatiques auxquels le pays est confronté.

La CPI, créée en 2002 pour poursuivre les individus responsables de crimes de guerre, de génocides, de crimes contre l’humanité et d’agressions, a déjà émis des mandats d’arrêt contre plusieurs personnalités notables, y compris le président russe Vladimir Poutine, l’ancien dictateur libyen Moammar Kadhafi, et d’autres dirigeants controversés.

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