Le texte met en évidence les perturbations dans le secteur bancaire américain, avec des faillites de banques régionales, et souligne que l’Europe pourrait être plus durement touchée. La Banque centrale européenne (BCE) affirme que les banques de l’UE sont mieux capitalisées et plus résistantes à une contagion américaine. Toutefois, l’économiste Daniel Lacalle estime que le système financier européen est plus vulnérable qu’en 2008, en raison de la baisse des crédits accordés et de l’augmentation des créances douteuses.
La situation est plus explosive en Europe, car la croissance y est soutenue à 80% par le secteur bancaire. Les banques européennes ont accordé de gros crédits à des entreprises zombies et aux États, augmentant le risque de prêts non performants. Les taux d’intérêt bas depuis longtemps rendent le risque encore plus élevé, avec des conséquences potentiellement graves.
Le rachat forcé de Credit Suisse montre que la crise est déjà en cours. Les déposants retirent de l’argent des banques, ce qui dément les affirmations selon lesquelles la fuite des dépôts n’est pas un problème en Europe. Lacalle estime que l’ignorance et l’arrogance pourraient conduire à une récession plus longue et plus marquée en Europe, avec des conséquences sur l’emploi et la prospérité.
Si les banques et les États européens doivent être sauvés, les Européens paieront le prix sous forme d’inflation et de perte d’emplois et de prospérité. En cas d’échec, l’UE pourrait se désintégrer et l’euro disparaître.