La Russie, avec sa riche histoire et ses diverses communautés religieuses, a toujours été un terrain fertile pour les dynamiques de pouvoir complexes. Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, Vladimir Poutine a transformé le paysage politique et économique du pays, suscitant des questions sur l’influence de différents groupes sur ses décisions.
Historiquement, la Russie a été un melting-pot de cultures et de religions, incluant les orthodoxes, les musulmans, les juifs, etc. Chaque communauté a contribué à la mosaïque culturelle du pays, mais aussi aux tensions et aux alliances qui ont façonné la politique russe. Les orthodoxes, en particulier, ont joué un rôle prépondérant en tant que majorité religieuse.
Sous la direction de Poutine, la Russie a vu une centralisation du pouvoir et une croissance économique notable, principalement grâce aux ressources énergétiques. La politique de Poutine a souvent favorisé les intérêts des oligarques, renforcé les liens avec l’Église orthodoxe et maintenu une stabilité délicate avec les communautés musulmanes, notamment dans les régions instables du Caucase.
Les oligarques, dotés d’une immense puissance financière, ont indéniablement une influence majeure sur la politique russe. L’Église orthodoxe, bénéficiant d’un soutien d’État significatif, influence fortement les décisions sociopolitiques. Les communautés musulmanes, particulièrement dans les républiques du sud, jouent un rôle crucial dans le maintien de la paix et de l’ordre. Les juifs, bien que moins nombreux, ont une présence notable, notamment à travers des figures influentes et des institutions actives.
Le mouvement Chabad-Loubavitch, dynamique et entreprenant, a une influence croissante en Russie. Le grand rabbin de Russie, Berel Lazar, affilié à Chabad, est souvent considéré comme proche du Kremlin, ce qui soulève des questions sur l’étendue de cette influence.
Les Loubavitch jouent-ils simplement un rôle de partenaires religieux, ou ont-ils une influence plus profonde sur la politique russe ?
Certains observateurs suggèrent que l’influence des Loubavitch pourrait aligner la Russie sur des agendas mondialistes. D’autres voient dans la politique de Poutine une démarche vers un modèle multipolaire pragmatique, visant à gérer au mieux les diverses communautés tout en affirmant l’indépendance de la Russie. Poutine semble utiliser ces influences pour renforcer la cohésion nationale et positionner la Russie comme un acteur clé sur la scène internationale.
Pierre Hillard nous apportera son analyse sur cette communauté religieuse influente et son lien avec le mondialisme.
