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La crise de la dette américaine : un échec à l’horizon?

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Source : GoldSwitzerland via ZeroHedge

L’économie américaine est-elle sur le point de vivre son propre conte de fées tragique ? À l’image de Humpty Dumpty, cet œuf de la comptine anglaise qui ne peut être réparé après une chute dramatique, la dette publique américaine semble prête à connaître le même sort. Le tout dans un contexte où le fardeau de la dette ne cesse de croître et où la politique de relance monétaire pourrait bien avoir atteint ses limites.

Les fissures de l’œuf de la dette

Les premiers signes de ce scénario catastrophe ont émergé en septembre 2019. Lorsque les banques TBTF (Too Big To Fail) ont cessé de se faire confiance mutuellement sur le marché du « repo », la Réserve fédérale américaine est intervenue pour prêter à ces banques en difficulté. Une aide qui s’est chiffrée en centaines de milliards de dollars, créés d’un simple clic de souris.

Mais aujourd’hui, ces milliards, voire ces trillions de dollars, ont-ils toujours la même valeur dans un contexte où la dette publique américaine dépasse les 31 000 milliards de dollars et continue de croître ? La dette, comme les chiffres qui la décrivent, semble être devenue une abstraction, banalisée par son ampleur.

Depuis la crise du « repo », les déficits jumeaux de l’Oncle Sam se sont développés à un rythme de conte de fées. Les politiques de taux d’intérêt croissants ont castré le prix des obligations souveraines et, par conséquent, les bilans et les cycles de vie des banques régionales. Cela a conduit à une autre réalité brutale : le plafond de la dette.

Repousser l’inévitable

Comme prévu, cette crise a été « résolue » en reportant simplement les responsabilités de la dette à une période post-électorale. Une décision qui peut sembler politiquement opportune, mais qui relève de l’irresponsabilité économique et fiscale.

Paradoxalement, le plafond de la dette, fixé à 31,4 trillions de dollars, a non seulement été dépassé, mais il a aussi été supprimé, permettant de fait à l’administration de continuer à emprunter et à dépenser sans limites jusqu’en 2025.

Le risque d’une dette incontrôlable

La dette de Humpty Dumpty continue donc de croître, vacillant dangereusement sur le mur. Les responsables politiques doivent désormais déterminer d’où viendra la liquidité nécessaire pour maintenir le système à flot, car la dette, financée par de la liquidité synthétique, est la seule chose qui empêche le système de s’effondrer.

Pour combler le manque de liquidités, la question est maintenant de savoir dans quelle mesure le Trésor américain est prêt à « liqué

fier » (recharger) le compte général du Trésor (TGA), qui a été la source de financement invisible pour compenser la politique de « resserrement » du bilan de la Fed depuis la mi-2022.

D’où viendra l’argent ?

Si le Trésor américain injecte généreusement de la liquidité dans le TGA à partir des réserves bancaires, cela asséchera d’autres coins d’un système américain déjà sous pression, eux aussi avides d’injections de dollars. Cette option est donc à la fois dangereuse et peu probable.

En revanche, le programme de liquidité en « reverse repo » de la Fed pourrait fournir au TGA la liquidité nécessaire pour acheter plus de dettes de l’Oncle Sam et ainsi lui donner un peu plus de temps.

Le marché obligataire reste essentiel

Pour comprendre ce labyrinthe, il faut se pencher sur le marché obligataire. Si la Fed continue d’augmenter les taux et de resserrer son bilan, les obligations nécessaires pour maintenir Humpty Dumpty sur le mur vont chuter en prix et augmenter en rendement, ce qui rendra la dette beaucoup plus chère pour l’Oncle Sam à rembourser.

Janet Yellen, secrétaire au Trésor, se retrouve donc face à un dilemme : soit émettre des obligations à court terme pour refinancer le TGA, soit émettre des obligations à long terme avec des rendements plus faibles. Mais quelle que soit l’option choisie, la dette de l’Oncle Sam est tout simplement trop lourde pour être guérie par des obligations à plus long terme, voire par des obligations tout court.

La Fed comme dernier recours

La question reste donc : qui achètera ces obligations à un niveau suffisant pour amortir la chute de Humpty-Dumpty ? Selon l’opinion de l’auteur de l’article, le rachat final de la dette de l’Oncle Sam sera effectué par la Fed elle-même.

Une fois que le resserrement et la hausse des taux auront plongé l’économie nationale dans une spirale désinflationniste ou même déflationniste, la soif de trillions supplémentaires créés par un simple clic de souris et inflationnistes deviendra évidente.

Sauver le système ou la monnaie ?

Cela forcera le système à choisir une « solution » stagflationniste de plus d’argent faux et dévalué, dans lequel la monnaie est sacrifiée pour sauver un système indigne, truqué et cassé. La dernière bulle à « éclater » est toujours la monnaie.

Du conte de Humpty Dumpty au loup

Comme dans la fable des Trois Petits Cochons, il y aura toujours ceux qui préfèrent construire leurs maisons de paille et de boue pour avoir plus de temps pour profiter de l’appel séduisant des bulles d’actifs et des blagues sur les roches de compagnie.

Mais le loup de la dette qui grimpe et des décideurs politiques peu sincères rôde au-delà de la ligne des arbres. Bientôt, il se lèvera, s’étirera et roulera son cou puissant. Puis il trottinera lentement

vers la maison du cochon en boue et soufflera…

Et cette fois, tout comme pour Humpty Dumpty, il n’y aura pas de réparation possible.

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