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Alors que la fête de Thanksgiving vient d’avoir lieu la semaine dernière, êtes-vous prêts à assister à l’éclatement de la plus grosse bulle de l’histoire ?

Voici l’extrait de la dernière publication de Peter Boockvar alors que le monde attend le prochain cycle de folie monétaire: Je souhaite entamer la semaine en vous disant que cette histoire de stagnation économique, c’est de la connerie ! En tant que partisan du libre échange et des avantages liés à la concurrence et aussi en espérant qu’il n’y ait pas de conflits à ce sujet pendant les 4 prochaines années, je tiens à réitérer mon optimisme sur le potentiel libérateur de l’économie américaine via des taux d’imposition sur les sociétés plus faibles et donc plus compétitifs ainsi que sur un desserrement de la camisole réglementaire sur l’économie.

Cela dit, avant que cela n’aille mieux économiquement (ce dont je ne doute pas) Je ne peux pas m’empêcher d’émettre une alerte sur ce que provoquera l’éclatement de la plus grosse bulle jamais créée, celle du crédit dont la responsabilité incombe aux banquiers centraux…

Rappelez-vous, au cours du mois d’Octobre 2016, le FMI avait mesuré l’ampleur de cette énorme bulle de crédit et expliqué que la dette mondiale avait atteint 152.000 milliards de dollars en 2015, ce qui représente 225% du PIB mondial (voir le graphique ci-dessous), UN RECORD ! Le FMI avait expliqué que « le secteur privé représentait les 2/3 du montant total de la dette mondiale. » Voilà dans quel contexte nous évoluons actuellement si on entrait dans un cycle de hausse des taux d’intérêt. Malgré l’avertissement lancé à juste titre par le FMI sur la forte augmentation de cette dette mondiale, « personne n’est d’accord pour savoir si cette situation est excessive ou non »

La dette mondiale vient d’atteindre un niveau record


Selon la Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA), le marché obligataire de la dette souveraine américaine qui sera lourdement impacté par la hausse des taux, totalisait 40.7T dollars à la fin du 2nd trimestre (un ratio similaire au PIB comme le rapport mondial). Cette dette est constituée de treasuries, d’obligations municipales, de créances hypothécaires, d’obligations d’entreprises, de titres émis par des organismes publics, d’instruments sur le marché monétaire, et adossements à des actifs.

Des taux plus élevés impacteront des marchés clés

Des taux plus élevés influenceront immédiatement les consommateurs et impacteront inévitablement certains marchés comme ceux de l’automobile et de l’immobilier (ce sera néfaste sur le coût de financement d’une maison, mais positif pour les primo accédants qui espèrent voir des taux élevés de 5% ou + et assister à une baisse du prix des habitations ce qui leur permettra de réaliser un gain à l’achat)

Baverez: « Une forte remontée des taux est exclue sinon tout le monde explosera financièrement ! »

Tenez-vous prêts à une hausse des taux d’intérêt, à une récession majeure et à un effondrement des marchés

Les bénéfices des entreprises seront facilités par une croissance plus rapide des revenus dans les prochaines années, du fait d’une baisse des taux d’imposition et de règlements allégés, mais l’abaissement de la charge des intérêts, en ralentissant l’endettement des entreprises par des rachats d’actions, des allègements multiples et l’impact négatif du coût plus élevé du capital à la fois pour les entreprises et les individus créera un déséquilibre.

En synthèse

En synthèse, les banques centrales ont maintenu cette bulle sous la surface pendant près de 10 ans mais elle a fini par remonter. En particulier, l’augmentation progressive des taux qu’avait déclaré mettre en place à plusieurs reprises la FED et de façon progressive, n’est bien entendu pas ce à quoi nous avons assisté sur les marchés.

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Dans un monde où les niveaux d’endettement sont sans précédent, il serait naïf de ne pas se soucier du marché obligataire dont le cycle haussier de 35 années touche à sa fin, et ce indépendamment des aspects positifs économiques qu’apportera la présidence de Donald Trump.

Source: kingworldnewsVoir les précédents articles d’Eric King

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