Réparties sur 245 000 km2, ces régions privées d’oxygène augmentent sur les côtes et en pleine mer en raison de l’utilisation de pesticides et du réchauffement climatique.

Au large de l’Inde, dans la baie du Bengale, la vie marine est en train de disparaître. Cette région de 60 000 km2, soit deux fois la superficie de la Belgique, est aujourd’hui une « zone morte ». Une étude pilotée par l’Université du Danemark du Sud et publiée dans la revue Nature Geoscience le 5 décembre alerte sur l’instabilité de cette zone. « Aujourd’hui, la baie du Bengale est à un stade critique. La concentration d’oxygène est si faible qu’il suffirait d’un petit changement de conditions pour étouffer le système océanique », explique Laura Bristow, co-auteure de l’étude et biogéochimiste à l’Institut Max-Planck de Munich.
Les zones mortes, ou zones hypoxiques, sont des régions océaniques où le taux d’oxygène est au plus bas, provoquant ainsi l’asphyxie de la faune marine. « Tous les organismes qui ont besoin de dioxygène pour respirer fuient ces zones, explique Paul Treguer, biogéochimiste et professeur émérite à l’université de Brest, les espèces immobiles comme les crustacés meurent et des bactéries méthanogènes se développent. »

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