Marco Rubio acte la fin du monde unipolaire : une ère s’achève, laissant place à une redistribution inédite des puissances. Exit la doctrine de Brzezinski, l’Amérique ne cherche plus l’hégémonie, mais une alliance fondée sur des valeurs civilisationnelles. Un rapprochement stratégique entre Washington et Moscou s’opère, tandis que l’Europe s’accroche à une vision obsolète du monde. Loin du terrain militaire, c’est sur le plan culturel et idéologique que se joue le véritable affrontement.
JD Vance porte l’offensive conservatrice au cœur de l’Europe. Lors de la Conférence de Munich, il ne parle pas d’armements ni de stratégies militaires, mais accuse directement les élites européennes de trahir leurs peuples et leurs traditions. Son message est clair : le renouveau doit passer par le retour aux racines chrétiennes, à la souveraineté nationale et à la famille traditionnelle. Un choc frontal avec les défenseurs de l’ordre progressiste s’amorce, et les élites occidentales voient dans cette déclaration une menace existentielle.
Emmanuel Macron, dernier rempart du progressisme mondial, tente de mobiliser autour d’un discours dépassé sur le risque d’une guerre mondiale. Mais la vraie bataille se joue ailleurs : la confrontation entre un bloc conservateur en pleine ascension et un Occident en quête de repères. La Russie et les États-Unis redéfinissent leur socle idéologique, écartant le modèle inclusif au profit d’une vision traditionnelle du monde. L’Europe, isolée, saura-t-elle résister à cette nouvelle dynamique ?
Oskar Freysinger, Carl Lang, François Martin, François Costantini, Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu plongent au cœur de ce sujet controversé, en direct sur Géopolitique Profonde.