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Un rein (et pas un groin) de porc a été greffé avec succès sur une femme aux États-Unis !

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Une équipe américaine a réussi à faire fonctionner un rein de porc sur une patiente en état de mort cérébrale. Une avancée importante dans les recherches sur les xénogreffes, ces transplantations d’organes d’animaux sur une autre espèce. Si elles posent de nombreuses questions éthiques, elles pourraient aussi sauver la vie de milliers d’êtres humains dans les années à venir…

Les porcs sont sans doute l’avenir de l’homme ! C’est en tout cas l’espoir d’un éminent spécialiste de la greffe d’organes américain, le Dr Robert Montgomery. Directeur du centre médical NYU Langone Health, il explique en effet dans les colonnes du New York Times, qu’un rein génétiquement modifié greffé sur une femme en état de mort cérébrale a fonctionné « presque immédiatement » et pendant trois jours : rattaché aux vaisseaux sanguins et maintenu en état de fonctionnement à l’extérieur du corps, ce rein porcin a montré qu’il assurait parfaitement son rôle de filtre. « Le taux de créatine de la patiente a retrouvé son niveau normal immédiatement après la greffe, ce qui montre que le rein assurait bien ses fonctions, explique le professeur Montgomery. Cela a donné des résultats encore meilleurs qu’avec certains reins humains de personnes décédées. » Une prouesse scientifique et, à terme, l’espoir de sauver des milliers de vies en attente d’un don d’organe : « Plus de la moitié des patients dialysés voient leur état se dégrader fortement ou meurent avant de pouvoir être greffés », poursuit le médecin.

L’expérience de l’équipe du Dr Montgomery pourrait mener à des greffes sur des patients vivants en stade avancé de déficience rénale d’ici à un deux ans.

Les xénogreffes posent des questions éthiques évidentes

Cependant, l’idée est loin de faire l’unanimité. Les animaux peuvent-ils être considérés comme des réservoirs de « pièces détachées » ? C’est inenvisageable pour les défenseurs des animaux, qui, à l’instar du porte-parole de la fondation Brigitte Bardot interrogé par Positivr, estiment que ce genre de recherche est tout simplement indigne.

La greffe d’organes d’un animal sur un autre animal (en l’occurrence ici, l’homme) est testée depuis des décennies. La première a eu lieu en 1984 : un bébé, surnommé « baby Fae », avait survécu 21 jours avec un cœur de babouin. Mais, c’est davantage vers les porcs que les recherches se sont depuis orientées : leurs organes sont de taille semblable à celles des humains.

D’ailleurs, nombre d’entre eux reçoivent déjà des valves cardiaques, de tendons, des morceaux de peau et même des rétines de porc en guise de greffons temporaires ou définitifs. En 2018, un babouin avait survécu six mois avec un cœur de cochon.

Au-delà de l’aspect éthique qui rebute certains, reste cependant aujourd’hui à répondre à d’importantes interrogations : une xénogreffe est-elle viable dans la durée ? Y a-t-il un risque pour qu’elle favorise le passage du virus du porc chez l’humain ? Pour le Dr Montgomery en tout cas, le risque reste moins important que celui de voir des patients en attente de greffe décéder faute de donneur…

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