TRACEUR GPS, CAMERAS DE SURVEILLANCE… DARMANIN SE LA JOUE FILM D’ESPIONNAGE CONTRE CET ACTIVISTE

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Son garagiste a dû s’étonner, en découvrant une balise GPS cachée sous la voiture de son client. Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci, fait l’objet d’une surveillance quotidienne, en témoigne le traceur GPS repéré dans son véhicule. C’est la deuxième fois, que le militant poitevin décèle un dispositif de surveillance à son encontre. En mars 2022, une caméra de vidéo-surveillance est trouvée au domicile de son père. Le matériel est à moitié enterrée et recouvert d’un filet de camouflage et de feuilles. Julien Le Guet dénonce depuis « un watergate du marais poitevin » et des méthodes de « barbouzes » qui s’inscrivent dans une campagne de surveillance et de criminalisation à l’encontre du mouvement contre les bassines. Plusieurs enquêtes journalistiques révélées dans différents médias documentent le suivi dont font l’objet, notamment, les acteurs du mouvement des soulèvements de la terre qui réunit les différents collectifs mobilisés et qui coordonne la mobilisation contre l’accaparement de l’eau. Le 30 octobre 2022, au lendemain d’une manifestation à Sainte-Soline, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, les qualifiaient « d’écoterroristes ».
Au Média, Julien Le Guet revient sur la surveillance et la répression dont il fait l’objet et appelle à « la défense de l’eau », les 25 et 26 mars lors de la prochaine manifestation dans le Poitou. Son mot d’ordre, « pas une bassine de plus ! »

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