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Toulouse : les dérives du marché noir de la livraison de repas à domicile. Qui en profite ?

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À Toulouse, les forces de l’ordre contrôlent les livreurs à domicile, les Uber ou Deliveroo, ou via d’autres plateformes, au gré des applications qui proposent aux citadins pressés de dévorer un déjeuner ou dîner sans bouger. Sur leur scooter ou leur vélo, ils parcourent la ville, pas toujours en règle. Vendredi en fin de journée, deux livreurs sans papier ont été embarqués boulevard d’Arcole.  Qui en profite ?

La police, avec le soutien de la police aux frontières, avait programmé un contrôle. Il a été rapide. Pas de papier et passage au commissariat pour vérification. Depuis la mi-janvier, chaque nuit, des livreurs font l’objet de vérifications. « Souvent après des infractions routières », prévient un policier habitué à leur usage très personnel du Code de la route. […]

Une réalité complétée par un phénomène en plein développement, la location de ces licences. En effet, beaucoup de livreurs, à vélo ou scooter, travaillent « pour d’autres ». Les comptes se monnayent sur les réseaux sociaux, Snapchat ou Facebook en tête. « Certains pédalent pendant que d’autres gagnent de l’argent, tranquilles sur leur canapé », prévient un homme à son compte depuis plusieurs années sur Toulouse. Lui a toujours refusé de sous-louer. « On me l’a demandé plusieurs fois. Bien sûr que ça existe. » […]

Si les livreurs « officiels » pestent contre cette concurrence déloyale, Uber eats, leader sur le marché toulousain, affirme chercher à la contrer. Et les enquêteurs de la police toulousaine se posent une autre question : existe-t-il une organisation derrière ces sous-licences ? « Une personne qui gérerait beaucoup de licences et récupérerait, donc, pas mal d’argent », formule un policier. Les auditions n’ont, pour l’instant, pas montré grand-chose. « Souvent des étrangers sans-papiers qui n’osent pas parler et craignent de se faire expulser », résume un enquêteur.

Cela n’exclut pas l’existence d’une véritable organisation derrière ces « petites mains ». Contrôles et investigations se poursuivent.

La Dépêche

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