« Pourquoi il est grand temps de quitter les villes » se demande la Libre Belgique.
Pour la raison suivante.
« Occupant seulement 2 % de la surface de la Terre, le fait urbain produit 70 % des déchets, émet 75 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), consomme 78 % de l’énergie et émet plus 90 % de l’ensemble des polluants émis dans l’air pour 58 % de la population mondiale » citant les travaux de Guillaume Faburel, Professeur, chercheur à l’UMR Triangle, Université Lumière Lyon 2.
Pour ma part, vous connaissez mon point de vue.
Historiquement aucune grande ville même Rome au temps de sa splendeur ne dépasse le million d’habitants parce qu’au delà de cette taille, il n’était plus possible d’y assurer les services logistiques nécessaires dans un monde d’énergies lentes et décarbonées par essence… puisqu’il n’y avait pas de carburant et au mieux des chevaux !
Historiquement, notre organisation qui est basée sur les hameaux, les villages, les bourgs, les petites villes, les sous-préfectures et les préfectures était une véritable organisation en circuits courts, résiliente et performante.
A nous de revenir vers ce mode de vie plus harmonieux, plus doux, moins intensif.
A nous de faire croître la ruralité et décroître la vie citadine inhumaine dans bien des aspects.
Nous savons comment faire, en faisant décroitre les mauvaises pollutions et en faisant croître les bonnes approches et les technologies soutenables sans sacrifier au confort.
Nous pouvons réduire et être soutenable sans prôner la misère.
La sobriété heureuse en somme !

Charles SANNAT
Source La Libre Belgique ici.