Les perturbateurs endocriniens envahissent notre eau potable en toute impunité, mettant en péril la santé humaine et l’équilibre des écosystèmes. PFAS, PFOS, pesticides, résidus pharmaceutiques : ces substances toxiques, omniprésentes dans nos nappes phréatiques et rivières, provoquent cancers, infertilité et troubles hormonaux. Pourtant, l’État et les industriels continuent de minimiser le danger, sacrifiant la santé publique aux profits des multinationales de la chimie et de l’agroalimentaire.
L’agriculture intensive, avec son usage massif de pesticides, contamine durablement les sols et les réserves d’eau. Les rejets industriels, combinés aux déchets domestiques, aggravent cette pollution invisible. Résultat : une catastrophe sanitaire silencieuse, où même les espèces aquatiques subissent des mutations alarmantes. Féminisation des poissons, disparition d’amphibiens, accumulation de toxiques dans la chaîne alimentaire… La biodiversité paie un lourd tribut à cette contamination généralisée.
Face à cette situation, les solutions existent mais sont ignorées. Filtration avancée, interdiction des substances les plus dangereuses, régulation stricte des industries polluantes : autant de mesures que l’État refuse d’appliquer sous la pression des lobbies. Seule une mobilisation citoyenne massive peut inverser la tendance et imposer un véritable changement.
Qui profite réellement de cette contamination de l’eau, et pourquoi un tel silence médiatique sur ses conséquences ? Les réponses sont bien plus troublantes qu’on ne l’imagine…
Corinne Lalo nous éclaire sur ce sujet sensible, avec Lara Stam, en direct sur Géopolitique Profonde.
