Emmanuel Macron pousse encore plus loin sa rhétorique anti-russe, allant jusqu’à qualifier Moscou de « danger existentiel » pour l’Europe. Une déclaration qui en dit long sur la volonté de diabolisation systématique de la Russie. Mais derrière cette obsession se cache un projet bien plus vaste : celui d’une Europe totalement soumise aux intérêts atlantistes, où la souveraineté des nations n’a plus sa place. Cette stratégie vise à détourner l’attention des peuples, à imposer un ennemi commun pour justifier un fédéralisme autoritaire et une soumission totale à l’OTAN.
L’Union européenne, sous prétexte de « protéger » ses citoyens, s’enfonce dans une logique toujours plus coercitive. L’ennemi russe sert de prétexte à une militarisation accrue, à une restriction des libertés et à la criminalisation des opinions dissidentes. En France, toute voix appelant à la neutralité ou à la désescalade est immédiatement muselée, qualifiée de complice du « mal ». Le débat n’a plus lieu d’être : seule la ligne officielle est tolérée.
Mais jusqu’où Macron est-il prêt à aller ? L’escalade actuelle ne laisse rien présager de bon. Entre l’envoi de matériel militaire, le soutien inconditionnel à Kiev et la propagande de guerre, tout semble converger vers un affrontement toujours plus direct. La France n’a ni les moyens ni l’intérêt d’entrer en conflit avec Moscou, pourtant son président s’y précipite, aveuglé par son idéologie et son allégeance aux dogmes mondialistes.
Le retour probable de Donald Trump pourrait freiner temporairement cette dynamique, mais la machine est lancée. L’Europe, dans son désir de s’émanciper sous une gouvernance supranationale, risque de se jeter dans un conflit dont elle ne maîtrisera pas l’issue. Et lorsque les masques tomberont, il sera peut-être trop tard pour reculer…
Un sujet sensible que Nicolas Stoquer ne manquera pas d’analyser en direct sur Géopolitique Profonde.