Selon www.francetvinfo.fr, plusieurs témoignages indiquent que des députés et leurs collaborateurs consomment des substances stupéfiantes, notamment pour faire face à la pression et au rythme effréné de leur travail. Un ancien député aurait sombré dans l’addiction à la 3-MMC, au point d’être convoqué par son groupe parlementaire et de suivre un parcours de soins. D’autres élus ont été pris en flagrant délit, comme le député insoumis Andy Kerbrat et l’ancien macroniste Emmanuel Pellerin, impliqués dans des affaires de consommation de cocaïne.
Des collaborateurs parlementaires rapportent avoir surpris des députés en train de prendre de la drogue dans les toilettes de l’Assemblée ou lors de soirées festives. La consommation d’alcool, également problématique, est omniprésente, notamment à la buvette du Palais-Bourbon, où certains élus enchaînent les verres entre les séances de vote.
Face à ces révélations, des voix s’élèvent pour réclamer des tests de dépistage obligatoires pour les parlementaires et ministres. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, s’est dit prêt à s’y soumettre, reconnaissant que la consommation de drogue touche aussi les élites. Malgré tout, le sujet reste tabou et peu de mesures concrètes semblent envisagées pour remédier à ce phénomène.
