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Qui a menti, mentira… Covid-19 : la maladie des élites françaises

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Emmanuel Macron vient à nouveau de promulguer le confinement généralisé de la nation. Il nous avait prévenus, lors de sa première allocution sur le sujet, que nous étions en guerre, il avait seulement omis de désigner l’ennemi. Avec ce nouveau confinement, nous savons enfin vers qui sont tournés les canons :  la liberté individuelle des Français.

Mais pas de tous les Français, uniquement les couches moyennes et basses de notre société. Ceux-là mêmes dont il vantait les mérites il y a peu : les petits emplois, les faibles salaires, les indépendants. Ce nouveau confinement ressemble à une tentative d’éradication des derniers germes des gilets jaunes.

L’offensive est terrible pour les petits commerces sommés de fermer leurs portes et contraints de voir leur clientèle s’agglutiner dans les grandes surfaces. Où se trouve la logique sanitaire ?

Dans les commerces de proximité, un nombre restreint de clients étaient servis au compte-gouttes, les autres patientant à l’extérieur. Dans les grandes surfaces, de longues files de consommateurs collés les uns aux autres attendent aux caisses. Les libraires déjà en difficulté ne survivront pas à la prospérité décuplée d’Amazon, idem pour les restaurateurs qui observent Mac Donald et consorts multiplier leurs ventes.

Avec ce nouveau confinement, l’ubérisation de la société, dont Emmanuel Macron est le promoteur désigné par les GAFAM et la vague ultralibérale internationale, lance une offensive décisive sur fond d’attentats. La peur est davantage fédératrice que les valeurs traditionnelles de patriotisme et de solidarité.

Alors que les statistiques mettaient en évidence les profils à risques des victimes du Covid, les plus de 85 ans, ainsi que les personnes atteintes du diabète, d’obésité,  de maladies cardiovasculaires, Emmanuel Macron vient d’ajouter une nouvelle catégorie particulièrement vulnérable :  les PME.

Le mensonge d’état est une arme de guerre.

  • Le risque d’importation depuis Wuhan est quasi nul. Le risque de propagation du coronavirus dans la population est très faible. Agnès Buzin
  • Les masques ne servent à rien…ils sont obligatoires. Olivier Veran
  • Nous n’avons plus de masques…nous en avons toujours eu… Emmanuel Macron
  • Nous serons prêts pour la 2e vague si elle arrive. Tout a été mis en place. Allocution du 14 juillet. Macron
  • Si besoin est, ce sont 12000 lits qui seront disponibles en cas de 2eme Vague. Olivier Veran

C’est avec la même assurance, celle des démarcheurs téléphoniques, à savoir un savant dosage des codes de langage Sciences Po et Sup de Co, et le ton condescendant de ceux dont l’expérience fait défaut qu’Emmanuel Macron a adressé à la nation, en direct live un discours préenregistré sélectionnant parmi les moues et postures affectées les prises de vue les plus communicantes. Le profil du téléspectateur cible ayant été davantage étudié que celui des malades.

Ce discours avait quelque chose de définitif, d’autocratique et d’irrémédiable prenant les Français à témoin de leur indiscipline, les culpabilisant, les sermonnant usant du ton professoral et bienveillant des experts militaires visitant la ligne Maginot à l’aube de l’invasion allemande.

Le président de 31 % des Français, durant 22 minutes, n’a cessé de se contredire et plus grave, s’est rendu coupable de nouveaux mensonges d’état.

En considérant comme étant malades les cas positifs aux tests PCR, lesquels ont démontré leur fiabilité approximative, il ne pouvait ignorer les objections de centaines de scientifiques spécialisés qui considèrent ces tests comme erronés pour 50% des cas parfois davantage.

Dans la réalité, c’est non pas 1,2 million, mais une estimation de 600 000 personnes qui seraient atteintes du Covid19.  Soit 1% de la population si l’on considère les seules les personnes symptomatiques.

En vertu d’un principe de précaution à responsabilité variable, les cas douteux sont stipulés comme étant à considérer positifs au Covid sur les résultats des laboratoires d’analyses.

D’après les médecins généralistes, toutes les viroses et les rhinopharyngites sont désormais étiquetées étant Covid par pure phobie. Les faux positifs sont comptabilisés comme positifs par les sites statistiques.

La situation décrite par Emmanuel comme étant exceptionnelle ne l’est en réalité pas. La mortalité normale en France sur les dix années précédentes montre un taux de mortalité moyen de 450 000 décès par an lié aux maladies infectieuses.

Le nombre de décès total en France métropolitaine a peu varié depuis 1946. Le nombre de morts est généralement resté proche de 550 000 jusqu’en 2000. La progression de la mortalité suivante celle de la population on observe une élévation à partir 2015 où la moyenne avoisine 610 000 décès jusqu’en 2019. La totalité des décès se situera en 2020 dans la même fourchette.

À ce jour, fin octobre 2020, le nombre de décès liés aux maladies infectieuses est évalué à 430 000 personnes

Emmanuel Macron ment donc délibérément en qualifiant la situation d’exceptionnelle.

Quand Emmanuel Macron et les statisticiens du ministère de la Santé évoquent désormais comme une incantation le taux d’incidence, et non plus celui de la létalité du Covid, afin de justifier le confinement, ils dissimulent à nouveau la réalité.

Pour le Covid, le taux d’incidence, à savoir le nombre de personnes contaminées rapporté à la population, est de 383,1. En 2014, le taux d’incidence de la grippe saisonnière était de 940, soit 2,5 fois celui du Covid actuel. L’INSEE avait comptabilisé 2 millions de malades en 2014, et 1 million de morts en 1968. Il est heureux que la révolte étudiante se soit produite au printemps, on nous aurait sans doute expliqué, les yeux dans les yeux, que tous ces jeunes gens se seraient contaminés sur les barricades.

Un autre mensonge est l’attribution de tous les décès depuis le mois de mars au Covid. La réalité étant que le coronavirus pour être un facteur aggravant de nombreuses pathologies principalement lié à la vieillesse n’est responsable directement que de 0,02 % des décès.

Quand Emmanuel Macron prend pour raison principale l’engorgement des hôpitaux, il évoque uniquement le service public, prenant soin d’ignorer que le secteur privé mobilise 115 000 lits, dont près de 10 000 lits en réanimation et soins intensifs.

Dans son allocution sous forme d’interview complaisante du 14 juillet avec Léa Salamé et Gilles Bouleau, il déclarait : –   Nous serons prêts pour la 2e vague si elle arrive. Tout a été mis en place.

Sur le terrain, rien n’a été fait concernant le nombre de lits, le matériel pour les soignants, blouses, gants, etc.

  • Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui nous avons moins de lits et moins de personnel qu’en janvierOn est dans une situation où les plans d’économie ont repris dans les hôpitaux, on continue à fermer des lits, y compris des lits de réanimation » déclarait récemment Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers.

Parmi le personnel soignant, la colère surpasse désormais la fatigue.

Au lendemain de l’allocution du 14 Juillet, le ministère de la Santé dans une circulaire publiée par le Monde annonçait le recrutement à 24.000 infirmiers et de 10.500 aides-soignants. À ce jour, seuls 400 postes d’infirmiers supplémentaires ont été affectés à la lutte contre le Covid.

Réagir, plutôt qu’anticiper semble être la seule stratégie du gouvernement. Le manque d’effectifs est le cœur de la décision de reconfiner le pays. En effet, s’appuyer sur les volontaires pour soulager les services de réanimation nécessite deux mois de formation avant d’être opérationnel. Cela aurait pu être possible si l’annonce du 14 juillet avait été suivie d’effet.

En ce mois de novembre 2020, la situation est rigoureusement identique à celle du mois de mars.

Il existe même un facteur aggravant, la démission de près de 2000 infirmières et infirmiers démissionnaires pour cause de déconsidération de leur statut social. La médaille en chocolat du mérite attribuée au déconfinement à un corps de métier exténué, maltraité, mal rétribué fut l’humiliation de trop.

Dans l’enfumage dans lequel Emmanuel Macron aime saupoudrer ses propos, il n’est jamais fait référence à ce que sont réellement ces lits de réanimation pour lesquels nous disposerons, à l’en croire, de tout le matériel nécessaire.

À la différence de la vague de malades du printemps admis en soins intensifs qui mobilisaient des lits sur une période moyenne de 2 semaines, les malades admis depuis le mois de septembre ne séjournent que quelques jours, leur état ne nécessitant que quelques heures de ventilation, souvent pas invasive.

Le taux d’occupation exprimé lors de l’allocution du déconfinement portait sur les seuls 6000 lits de réanimation du secteur public par rapport aux malades admis en soins intensifs. En faisant cela, Emmanuel Macron joue à nouveau de l’ambiguïté. Il existe en addition des 6000 lits dits de réanimation, 5500 lits de soins intensifs, soit 11 500 lits. Le taux d’occupation uniquement pour le secteur public devient alors complètement différent et ne justifie pas la mort lente de l’économie du pays.

Nous sommes en droit de ne pas croire aux propos d’un président qui semble passer davantage de temps à enregistrer des messages télévisés qu’à diriger le pays.

Les mesures annoncées sont incompréhensibles et contradictoires. Les populations en Europe qui font confiance en leurs dirigeants ont été les moins impactées. La défiance à l’encontre du gouvernement Macron va aggraver le sentiment d’abandon des secteurs névralgiques de l’économie française.

Les budgets pharaoniques du plan de relance n’ont pas servi à équiper les hôpitaux, mais seulement à utiliser l’argent magique de la BCE pour creuser davantage une dette que les Français auront de toute façon à régler. 

Tester efficacement, tracer et isoler est la seule méthode qui permet de lutter. L’Europe a retenu de la première vague Covid que la plupart des gens sont assez peu contaminateurs. Il existe cependant quelques super-contaminateurs et ceux-là doivent être isolés. Les résultats des tests ne servent apparemment qu’à remplir des tableaux statistiques, l’identité des super-contaminateurs est connue des laboratoires ayant pratiqué les tests. Cela ne devrait pas poser de problème majeur de mettre ces personnes en quarantaine pour une dizaine jours.

La similarité avec la gestion des fichés S dans la lutte contre le terrorisme islamiste est criante

Emmanuel Macron semble se trouver dans l’incapacité administrative de définir une cible à ses stratégies.  Un jour, il s’agit de sauver l’économie, le lendemain, c’est l’aspect politique qui prime et d’autre fois les préoccupations sanitaires. À ne pas choisir une stratégie claire, la politique sanitaire gouvernementale tâtonne, se compromet, s’en remet à la seule communication possible : le mensonge.

Face à une pandémie, il faut payer pour des vies ou payer avec des vies.

Le prix de la vie en France est environ évalué à 5 millions d’euros. Un confinement généralisé coûte environ 10 milliards d’euros sur les recettes fiscales, il faudrait donc sauver 30000 vies par mois pour que l’investissement économiquement soit pertinent.

La recherche de l’immédiateté qui semble être la maladie de notre société contraint le gouvernement à mettre en place des mesures d’inégalité générationnelle. Pour avoir privilégié les personnes âgées par rapport aux actifs, les jeunes générations auront à payer l’addition sur une quarantaine d’années.

Ce qui se dégage de la gestion chaotique macronienne de la pandémie c’est que l’engorgement des hôpitaux aura été le critère fondamental et le choix prioritaire de toutes les mesures gouvernementales, le critère exclusif de toutes les stratégies.  Cela pouvait être compréhensible dans la sidération du mois Mars, il s’avère que depuis le déconfinement rien n’a été entrepris.

Le mensonge, qui peut s’admettre dans l’urgence ou la faiblesse, devient insupportable quand il est utilisé comme outil de manipulation de masse.

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