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Le 27 Mai une frappe israélienne s’abattait sur un camp de réfugié à Rafah, brûlant vifs plus de 40 réfugiés dont plus de 20 femmes, enfants et vieillards. Alors qu’Israël avait déjà limogé les officiers tenus pour responsable du meurtre des membres de l’ONG « World Central Kitchen », le pays annonce l’ouverture d’une enquête et Netanyahou déclare qu’il s’agit d’un « regrettable accident » donc en substance de victimes collatérales inévitables dans cette « guerre contre le Hamas ».
Or si par un réflex sociologique compréhensible beaucoup de citoyens israéliens de l’étranger peuvent être amenés à croire ce point de vue, la presse israélienne de gauche jusqu’au centre-droit (de Haaretz au Jerusalem Post) conteste entièrement ce point de vue, et révèle une diversité d’opinion infiniment plus nuancée que celle, monolithique, qui domine l’extrême-occident. Signe de cette diversité, Benny Gantz, conscient de ce que les folies du Likoud mènent son pays à un impasse catastrophique, a demandé la dissolution de la Knesset pour convoquer de nouvelles élections générales.
Nous analysons dans cette vidéo en quoi cette opposition intérieure nouvelle du Likoud est une opportunité pour la paix, et en quoi, bien malgré lui, le parti de Netanyahou aura été le meilleur promoteur de la solution à deux Etats depuis des décennies.
