L’ancien président français Nicolas Sarkozy a pris la décision d’intervenir en Libye en 2011 dans le but, entre autres, d’« accroître l’influence française en Afrique du Nord » et d’« améliorer sa situation politique en France ». C’est ce qu’affirme un document de la Commission des affaires étrangères du Parlement britannique rendu public mercredi 14 septembre.

Le rapport met en cause le processus de décision qui a transformé une intervention censée venir en aide à des civils, à Benghazi, menacés par la répression du colonel Mouammar Kadhafi – une menace « surestimée », affirment les députés –, en une opération visant le régime.

Le texte, cinglant, reproche également au premier ministre britannique de l’époque, David Cameron, d’être le « responsable final » de l’échec de l’intervention militaire aérienne qui a conduit à la chute de Kadhafi et à la guerre civile, dont les islamistes ont tiré profit dans toute l’Afrique du Nord. M. Cameron, accuse le texte, a manqué d’une « stratégie cohérente ».

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