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Le Plan numérique à l’école, lancé en 2015, promet de « développer les compétences » des élèves dans une société « irriguée par le numérique ». Mais aucune étude ne valide les vertus pédagogiques de cet outil. Microsoft, en revanche, qui a passé un accord fructueux avec le gouvernement français, se frotte les mains.

« Le danger n’est pas dans la multiplication des machines, mais dans le nombre sans cesse croissant d’hommes habitués, dès leur enfance, à ne désirer que ce que les machines peuvent donner. » Écrite en 1947 par l’écrivain Georges Bernanos, dans son fameux livre La France contre les robots, cette phrase, qui sonnait comme un simple avertissement au milieu du XXe siècle, apparaît comme prémonitoire aujourd’hui, à l’heure de l’« école numérique ».

Annoncé officiellement par François Hollande le 7 mai 2015, à l’issue de la journée de restitution des résultats de la « concertation nationale sur le numérique pour l’éducation » [1], le Plan numérique à l’école (PNE) vise, selon le ministère de l’Éducation nationale, un triple objectif : former les enseignants et les personnels administratifs ; développer des ressources pédagogiques accessibles en ligne, et financer l’achat d’ordinateurs et de tablettes [2]. Au total, pas moins d’un milliard d’euros seront progressivement dépensés par l’État jusqu’en 2018.

« Le PNE est un plan de généralisation, d’accélération des usages des nouvelles technologies, dans les collèges essentiellement. Son objectif premier est de développer les compétences numériques des élèves pour que ceux-ci réussissent dans une société de plus en plus irriguée par le numérique, affirme Jean-Yves Capul, chef du service du développement du numérique éducatif au ministère de l’Éducation nationale. Il s’agit également, grâce au numérique, d’enrichir l’enseignement de chaque discipline (français, géographie, mathématiques, sport, etc.), tout en faisant acquérir aux élèves des compétences transversales — comme l’autonomie, la créativité, le goût d’apprendre, etc. — et en sensibilisant ces derniers à un usage responsable des outils numériques. »

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