La ville de New York, plutôt embourgeoisée depuis que la ville à la pomme a suscité l’intérêt des milliardaires, de certains oligarques (agresseurs d’enfants et des criminels qui blanchissent de l’argent du monde entier), mais les temps ont bien changé, car on a vraiment l’impression d’être revenu dans la sombre des années 70, en pleine crise.
Selon Gothamist, entre jeudi et samedi, 49 personnes ont été abattues dans la plus grande ville des Etats-Unis, alors que la montée de la violence avec armes se poursuit cet été, rattrapant presque les chiffres de Chicago, une autre grande ville progressiste très connue, qui devient incontrôlable en ce moment.
Pour mettre ces chiffres en perspective, le nombre de personnes abattues au cours des trois jours est cinq fois plus élevé que les huit personnes qui avaient été abattues à la même période de l’année précédente, selon le Washington Examiner. Alors que la plupart des victimes de la fusillade étaient simplement blessées, au moins six personnes ont été tuées par balle au cours des trois jours d’intervalle, contre trois homicides qui ont eu lieu à la même période l’année dernière.
Depuis le début de l’année, il y a eu jusqu’à présent 1 087 victimes par balle lors des 888 incidents différents dans toute la ville, soit environ le double des crimes observés en 2019. L’année dernière à cette époque, il y avait eu 577 victimes par balle lors des 488 incidents enregistrés à New York.
Parmi les personnes assassinées, il y avait un agent pénitentiaire en dehors de ses heures de srvice qui travaillait à Rikers Island, John Jeff, 28 ans, venait de quitter une soirée dans le Queens à 3 heures du matin, samedi quand il a reçu une balle en pleine tête et à la poitrine.
Tôt ce matin, la “Correction Officers benevolent Association” a été informée que l’agent de correction de New York, John Jeff, affecté au Anna M.Kross Center sur Rikers Island, a été retrouvé mort dans le sud du quartier Jamaïque Queens. Il a reçu deux balles. Il était âgé de 28 ans et était en poste depuis plus de deux ans, et avait toute sa carrière devant lui. Il était très apprécié de ses collègues, a déclaré le président de l’Association des agents de correction Benevolent association, Benny Boscio Jr, dans un communiqué.
Des voisins ont rapporté avoir entendu plusieurs coups de feu à l’extérieur de leurs maisons et des sources ont déclaré à ABC-7 que le meurtre semblait être planifié.
« J’ai entendu neuf coups de feu » a déclaré le résident Raymond Leslie. « Je peux vous dire que vous n’avez plus tellement envie de sortir dans ces rues la nuit parce que cela devient de plus en plus dangereux ».
Le maire Bill de Blasio, dont les actions – ou son absence d’actions – ont été pointées du doigt par beaucoup de monde pour avoir déclenché un exode historique parmi les résidents de new York, a dénoncé ces fusillades sur Twitter en disant « C’est une tragédie ».
« Chirlane et moi gardons la famille de ce jeune homme, ses proches et ses frères et sœurs dans nos cœurs aujourd’hui. Une enquête sur cette attaque lâche est en cours. Si vous avez des informations, veuillez contacter NYPD », a tweeté le maire.
L’ampleur du problème des tirs à New York devient extrêmement grave, compte tenu de l’expansion vertigineuse des fusillades depuis 2019, une continuité de violentes manifestations, des émeutes et des pillages qui ont été déclenchés à New York ces derniers mois.
Comme le note le Washington Examiner, les manifestations, les émeutes et le vandalisme provoqués par la mort de George Floyd ont accru le sentiment anti-police dans la ville à un moment où De Blasio s’est engagé à retirer 1 milliard de dollars du budget de la police de la ville et à dissoudre l’Unité anti-criminalité qui patrouillait en civil. Des centaines de policiers ont demander à quitter leur fonction en faisant valoir leur retraite avant l’heure ces dernières semaines alors que les tensions entre les forces de l’ordre et la population sont devenues de plus en plus tendues par l’augmentation de la criminalité.
Pendant ce temps, comme nous l’avons souligné la semaine dernière, des milliers de new-yorkais ont fui la ville ces dernières semaines, invoquant la montée de la violence ainsi que les restrictions relatives au coronavirus.
« Nous venons d’atteindre la limite de l’inacceptable à New York », a récemment déclaré une mère new-yorkaise au New York Post. “Franchement, cela dégénère complètement. Ce que nous voyons maintenant n’est pas vraiment surprenant.”
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Pendant ce temps, alors que les gens faisaient leurs valises pour la dernière fois avec l’intention d’aller dans le new jersey, les Hamptons et d’autres régions locales, le gouverneur démocrate Andrew Cuomo a supplié ces personnes de ne pas quitter définitivement la ville mais d’y revenir un jour ou l’autre, en leur proposant même de leur préparer à manger.
« Je ne fais que discuter toute la journée avec des gens qui sont sur le point de déménager et qui ont pourtant vécu ici, ou dans la vallée de l’Hudson ou dans leur maison de week-end dans le Connecticut et je leur dis ceci: “Vous devez revenir, quand pensez-vous revenir ?” a déclaré Cuomo plus tôt ce mois-ci. “Nous irons dîner, je vous paierai un verre, allez revenez, je cuisinerai le repas.”
Malheureusement, puisqu’il ne peut même plus leur assurer qu’ils ne seront pas assassinés en plein jour, étant donné que sa police ne peut plus opérer comme elle le faisait auparavant. Toutes les bonnes paroles du gouverneur semblent même plus vraiment toucher ces personnes qui ont bien d’autres préoccupations.
Source: zerohedge
