« Il faut qu’un vrai geste en direction de la Russie soit fait », a martelé le diplomate Sergueï Riabkov. Après huit heures de négociations houleuses avec son homologue américaine à Genève, celui-ci a assuré le 10 janvier que « jamais au grand jamais » l’Ukraine ne devait rejoindre l’Otan. « La partie américaine a pris très au sérieux les propositions russes », a-t-il ajouté. Lors de cette troisième rencontre russo-américaine sur la sécurité en Europe, le dialogue stratégique est sur la bonne voie, souligne Eugène Berg, ancien diplomate et auteur de «La Russie pour les nuls» (Éd. First).