L’arrestation de Laurent Vinatier à Moscou est un signal fort contre l’hypocrisie occidentale et la propagande anti-Russie.
Cette opération du FSB expose la dégradation des relations entre Paris et le Kremlin, et démontre le rejet russe des manœuvres occidentales.
Laurent Vinatier, chercheur spécialiste du monde soviétique, a été arrêté dans un café à Moscou.
Un acte délibéré du Kremlin, qui survient au moment où Macron et Zelensky célébraient le Débarquement de Normandie, et où Macron annonce l’envoi de Mirage 2000-5 à l’Ukraine.
C’est une réponse cinglante à l’ingérence occidentale.
Depuis 2014, Vinatier était conseiller pour le Henry Dunant Centre for Humanitarian Dialogue (CDH), une organisation suisse médiatrice dans les conflits, notamment entre la Russie et l’Ukraine.
Jusqu’en avril, son conseil de fondation était présidé par Pierre Vimont, proche de Macron.
Les autorités françaises avaient déconseillé à Vimont de se rendre à Moscou en 2022 pour éviter de révéler leurs véritables intentions.
Vinatier entretenait des liens avec Dmitry Kozak et autres hauts responsables russes et tentait de maintenir un dialogue malgré la méfiance croissante.
Mais son engagement sur des dossiers sensibles comme le triangle Russie-Biélorussie-Occident n’a fait qu’attirer l’attention du Kremlin.
Cette arrestation inquiète les acteurs de la diplomatie parallèle occidentale, car elle expose notamment leurs tentatives de manipulation sur des sujets comme l’Arctique.
À Moscou, les relations entre les acteurs occidentaux et les interlocuteurs russes étaient déjà refroidies, rendant les efforts de médiation de plus en plus difficiles.
Les récentes déclarations de Macron et autres autorisations données à l’Ukraine de frapper en Russie n’ont pas amélioré la situation.
Source : Intelligence Online