A force de persévérance l’analyste allemand Tom Lausen a marqué un beau coup. Après avoir obtenu et analysé les données de la KVB, l’association des caisses d’assurance maladie, qui comprend 72 millions d’assurés, et constaté le décuplement des ‘morts subites inexpliquées’ en 2021 et 2022, soit depuis le début de la vaccination Covid, l’expert est parvenu à faire remonter son dossier explosif jusqu’au niveau fédéral. La conférence de presse du 12 décembre où il a présenté les données indiquant que les chiffres des décès et de différentes autres maladies sont absolument hors norme, a été suivie d’une interpellation au parlement fédéral par des députés de l’opposition. Les partis de la majorité sont sur la sellette et contre-attaquent en force.
Entretien avec Tom Lausen :
Senta Depuydt : Bonjour Mr. Lausen, merci de prendre le temps de me répondre.
Tom Lausen : Bonjour et merci de partager ces informations ailleurs en Europe, c’est très important. Je vous avoue que depuis la conférence de presse et l’interpellation du député Stichert, c’est assez intense. Hier les députés du Bundestag (le parlement fédéral allemand) ont passé plus d’une heure à se réunir au sein de leurs partis pour décider de la stratégie à adopter en réponse à ce scandale. Ils sont dans une position très embarrassante, car les données de la KVB sont vraiment les plus fiables dont on dispose. Elles consolident les informations de tous les médecins d’Allemagne, à l’exception des données provenant des hôpitaux.
S. D. C’est un chiffre impressionnant, plus de 72 millions d’assurés ! C’est plus que la France entière. Quel choc cela doit être pour beaucoup de députés. Comment survivre à l’idée que ces vaccins qu’ils ont soutenu et promu sans réserve ont pu prendre des vies au lieu d’en épargner ? En tant qu’individu et en tant que parti, c’est inconcevable.
T.L : En effet. Cela a donné lieu à plus d’une heure de discussions houleuses au sein des partis. Finalement, à l’issue de leur réunions, trois politiques… et bien ils ont fait des déclarations pour me discréditer. Le Dr. Wollman du SPD, m’a qualifié de falsificateur de données. Ensuite sa collègue madame Engelhardt m’a traité de charlatan et pour finir le député Tino Sorge du CDU à même réussi à inventer le terme de ‘datensalafist’. Je suis donc un ‘salafiste des données’. Voilà la réaction du politique. Et bien entendu, ils se sont arrangés pour proclamer cela haut et fort, face caméra devant toute l’Allemagne.
S.D.: Wow, c’est chaud, mais il fallait s’y attendre… Et ces trois politiques sur quoi se sont-ils appuyés pour affirmer cela ? Ont-ils eux-même une sorte d’expertise ?
T.L.: Non, ils n’ont aucune compétence dans ce domaine. Il n’ont pas voulu me questionner et n’ont très probablement même pas vu les données, mais ce sont des personnalités qui ont beaucoup de poids politique. C’est juste leur manière de contre-attaquer. Bien entendu, je vais réagir avec mon avocat, mais en attendant ils ont lancé une campagne de lynchage pour discréditer mon rapport. Enfin tout cela, ça veut dire que c’est moi qui ai la balle. C’est comme au foot, c’est le joueur qui dribble que l’on attaque.
En fait, ils sont confrontés à plusieurs questions très gênantes. Il leur est difficile d’attaquer les données, puisqu’elles m’ont été fournies directement par une agence qui a un statut officiel. Ils aimeraient dire qu’elle ne sont pas fiables, mais les données de la KVB c’est vraiment le top du top. Je pense que cela doit être l’une des meilleures banques de données de la planète. De plus, les instituts Paul Erhlich et Robert Koch qui ont une mission spécifique de pharmacovigilance dans le contexte de la campagne de vaccination Covid n’ont pas rempli leur mission. Ils auraient dû analyser et présenter ces données depuis le 2ème trimestre 2021 et ils n’ont rien fait.
S.D : ah oui ça quel dilemme ! Soit leurs données ne valent rien, soit elles montrent que leur action tourne au désastre.
T.L. (rigole) : La seule solution c’est de dire que je raconte n’importe quoi. Mais c’est ridicule et ils ne pourront pas empêcher l’information de circuler. En plus, ce qui est vraiment cool, c’est que depuis que j’ai rendu cela public, tous les gars comme moi, les analystes, se sont jetés dessus et sont en train de les éplucher pour faire leur propres articles et vidéos. Il y a un mathématicien qui vient de tout vérifier par lui même en comparant mon analyse avec les chiffres sources que la KVB vient finalement de publier sur son site. Et il a sorti une vidéo explicative qui valide ma méthodologie. Donc non, je n’ai rien falsifié, tout le monde peut le vérifier.
S.D. : Formidable ! C’est très important que l’on puisse les comparer avec la source officielle, car sinon c’est la première chose que l’on va attaquer. D’ailleurs, je connais beaucoup de personnes qui aimeraient certainement y jeter un oeil.
T.L: Absolument. En fait j’ai développé un module de recherche qui permet de générer un tableau et des chiffres comparatifs de 2016 à 2021 pour chaque diagnostic. Si les valeurs dévient de ce qui est attendu, il y a un tableau qui est généré. Ils suffit d’entrer un mot clé ou d’utiliser les codes de classification des maladies pour voir instantanément s’il y a une augmentation significative de la maladie en question par rapport aux années précédentes.
D’ailleurs, je vous en fais tout de suite une démonstration avec les myocardites. Voilà, dans le cockpit de mon module nous pouvons voir instantanément s’il y a une augmentation du nombre de cas par rapport aux années précédant la vaccination Covid. Il suffit de remplir les codes ou même le mot correspondant à un diagnostic. Par exemple, pour la myocardite ce sont les codes en I. Prenons I40.
S.D.: Oui, c’est très clair et bravo pour les tableaux qui sont vraiment parlants. On voit bien qu’en 2021, il y a un excès pour les myocardites qui varie de 20% à 35% selon les différentes formes de la maladie. (Uberhang = excès par rapport au chiffre attendu ‘expected’)

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(Merci à Dayanand)