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Des millionnaires veulent « coloniser » l’océan en construisant des îles artificielles

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Lancé officiellement il y a un, le projet de Seateading Institute a pour objectif de faire face au réchauffement climatique. Cet archipel serait également le moyen d’échapper aux règles gouvernementales, notamment fiscales.

Pourquoi créer ces iles ?

Fondée en 2008 au sein de la Silicon Valley par Patri Fredman et Peter Thiel (co fondateur du paiement électronique PayPal), la société californienne The Seateading Institute (TSI) se veut « penchée » sur les problématiques du réchauffement climatique, notamment afin de lutter contre la montée des eaux.

Les partisans de cette société, de riches entrepreneurs, partagent la même école de pensée : le libertarisme. Cette philosophie politique souhaite l’indépendance absolue des individus envers toute forme de gouvernement. Pour eux, la géo-ingénierie semble alors devenir une solution afin de s’affranchir des normes fédérales ou encore de « l’imposition », et de s’auto-administrer.

Ainsi la société, met en avant deux objectifs à ce projet. En premier lieu, comme énoncé précédemment,  TSI estime que les gouvernements actuels sont « incapables de s’adapter aux sociétés technologiques ». Pour eux, il est nécessaire de sortir de ce « monopole géographique de la gouvernance » et de mettre les Etats en concurrence. L’institut et son projet sont alors rapidement perçus comme un rassemblement de « riches libertariens » souhaitant « s’exonérer de la pression fiscale et des règles établit ». Ces îles seraient également le moyen de créer des zones économiques spéciales, propices à l’investissement étranger.

L’autre objectif mis en avant par TSI, est la lutte contre la montée des eaux. En effet pour eux, ces îles permettraient de « reloger les réfugiés climatiques ». Une problématique qui touche particulièrement Papeete (commune de la Polynésie) dont 30% de la superficie est aujourd’hui au niveau de la mer et risque de disparaitre d’ici quelque année avec le réchauffement climatique. Depuis 2017, la société « Blue Frontiers » a ainsi été créée. Rassemblant The Seatseading Institute ainsi qu’un ancien ministre de la Polynésie française, cette entreprise est devenue le visage du projet, signant ainsi un protocole d’entente avec le gouvernement de la Polynésie.

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