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Alors que l’OTAN a confirmé, durant son sommet du 8 et 9 juillet, un déploiement de militaires aux frontières de la Russie, l’ancien chef d’Etat soviétique Mikhaïl Gorbatchev a reproché à l’Alliance de compromettre la paix entre l’Est et l’Ouest.

«Toute la rhétorique employée à Varsovie [où se tenait le sommet de l’OTAN] trahit un désir de faire la guerre à la Russie. Ils [les Etats membres de l’Alliance] ne parlent que de défense, mais ils se préparent en fait pour des opérations offensives» a affirmé le dernier dirigeant de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, d’après l’agence de presse russe Interfax. «L’OTAN a entamé les préparatifs pour faire de la Guerre froide une guerre chaude» a-t-il déclaré sans ambages.

L’ex-chef d’Etat soviétique fait référence à la nouvelle progression de l’OTAN en Europe de l’Est, à la frontière russe, qu’a avalisée le sommet de l’Alliance atlantique à Varsovie des 8 et 9 juillet. Les Etats membres de l’organisation militaire ont  en effet confirmé, ce week-end, le déploiement de quatre bataillons multinationaux de 1 000 hommes chacun en Pologne et dans les trois pays baltes (Estonie, Lituanie et Lettonie), ainsi que la mise en place d’un bouclier antimissile dans la région.

En janvier 2015, déjà, Mikhaïl Gorbatchev avait confié à l’agence Interfax ses craintes concernant la reconstitution d’un climat de Guerre froide entre l’Ouest et la Russie, capable de dégénérer en conflit armé : « Les Etats-Unis ont déjà provoqué une nouvelle Guerre froide avec nous, en essayant ouvertement d’implanter leur idée du triomphalisme», déclarait-il alors.

Pour le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, en revanche, la Russie et l’Alliance atlantique ne risquent pas de sombrer dans une guerre chaude, n’étant pas même encore dans un climat de Guerre froide. Lors du sommet à Varsovie, le chef de l’organisation militaire a précisé devant la presse : «Nous n’avons pas le partenariat stratégique que nous avons tenté de développer après la Guerre froide [avec la Russie], mais nous ne sommes pas non plus dans une situation de Guerre froide».

Moscou, pourtant, confie depuis longtemps à l’OTAN son regret de voir l’Alliance déployer des troupes ainsi qu’un système antimissile, perçus comme de véritables menaces, à ses portes. En juin 2015, notamment, le chef de l’administration du président Poutine Sergueï Ivanov avait reproché à l’OTAN de s’approcher, année après année, du territoire russe, malgré la promesse que l’organisation ne s’étendrait plus à l’est.

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