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Mai apporte plus de mauvaises nouvelles économiques pour les ménages américains sous pression. L’inflation « transitoire » reste fermement ancrée à des taux égaux ou supérieurs à ceux signalés au début de 2024.

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L’Indice des Prix à la Consommation (CPI) en hausse

Le département du Travail a rapporté cette semaine que l’Indice des Prix à la Consommation (CPI), sa mesure officielle du taux de variation des prix de détail d’un panier de biens et services de consommation courante, a augmenté de 0,3 % en avril, le même taux qu’en janvier. Sur douze mois, le CPI a augmenté de 3,4 % jusqu’en avril, comparé à 3,1 % sur douze mois jusqu’en janvier. Les prix de gros, indicateur important des prix de détail futurs, ont augmenté bien plus que prévu en avril, enregistrant le taux annuel le plus rapide depuis avril 2023.

Effets cumulatifs dévastateurs de l’inflation persistante

Depuis l’entrée en fonction du président Biden en 2021, le CPI a augmenté et le pouvoir d’achat des Américains a diminué de 19 %. Pour les besoins essentiels, la situation est encore pire : les produits alimentaires ont augmenté de 21 %, les prix de l’essence de 47 %, le coût du logement de 20 %, et l’électricité de presque 30 %.

Les travailleurs américains ne peuvent pas suivre le rythme. Depuis l’entrée en fonction du président Biden, les gains horaires moyens après inflation ont chuté de plus de 2,5 %. Une famille américaine typique doit payer 12 000 dollars de plus par an simplement pour maintenir le niveau de vie qu’elle avait lorsque le président Biden est entré en fonction.

L’inflation réelle est pire que les chiffres officiels

Aussi mauvais que soient les chiffres officiels du CPI, l’inflation réelle est bien pire. En effet, le gouvernement calcule le CPI en utilisant une méthodologie conçue intentionnellement pour sous-estimer l’inflation réelle. Cela vise à dissimuler les résultats destructeurs de ses politiques irresponsables.

L’inflation est toujours et partout le résultat de politiques gouvernementales qui augmentent la masse monétaire circulant dans l’économie plus rapidement que les secteurs productifs de l’économie ne peuvent augmenter leur capacité à produire des biens et des services à acheter.

Politiques économiques et leurs impacts

Dès le premier jour, l’administration Biden a inondé l’économie de fonds empruntés sous forme de paiements de transfert, de subventions et de subventions destinés à acheter le soutien politique de constituants favorisés tels que ceux du secteur des technologies vertes. Dans le même temps, les agences fédérales contrôlées par Biden ont déclenché une vague de régulations écrasantes visant à réduire la capacité productive des constituants défavorisés comme l’industrie pétrolière et gazière. L’inflation qui nous afflige était inévitable.

Déclaration du président Biden sur la lutte contre l’inflation

Le président Biden a affirmé que la lutte contre l’inflation était la « priorité économique absolue » de son administration. Une telle déclaration serait risible si le sujet n’était pas si sérieux. Ce président n’a aucune intention de modifier les politiques qui définissent et font avancer l’agenda progressiste. Il n’y a pas de guerre contre l’inflation ni même de tentative sérieuse de la contrôler et de stabiliser les prix. L’inflation est intégrée dans le modèle progressiste de gouvernement qui dépend de la distribution continue d’argent emprunté aux supporters politiques.

Augmentation de la dette nationale

Sous la présidence de Biden, la dette nationale a augmenté de 13 000 milliards de dollars et s’élève désormais à plus de 34,6 trillions de dollars. Des commentateurs préoccupés soulignent qu’il faudra beaucoup de sacrifices, potentiellement perturbateurs, pour rembourser ou même réduire matériellement la dette nationale. Ils déplorent que les élus semblent manquer de volonté et n’ont aucun plan pour faire face à la dette nationale.

En réalité, la classe politique progressiste a un plan pour gérer la dette nationale. Leur plan est de perpétuer l’inflation et ainsi d’organiser un défaut de paiement furtif au ralenti sur la dette qui leur permettra de continuer à profiter sans interruption des avantages politiques qui leur reviennent de leurs politiques irresponsables financées par la dette.

Impact sur les marchés financiers et implications constitutionnelles

Lors des affrontements périodiques sur le « fiscal cliff » au Congrès, on dit souvent que les États-Unis ne peuvent pas faire défaut sur leur dette. Un défaut de paiement pure et simple réduirait certainement la crédibilité du gouvernement sur les marchés financiers et compromettrait dangereusement sa capacité à accéder à ces marchés pour lever des fonds à l’avenir.

Il y a aussi une raison légale pour laquelle les États-Unis ne peuvent pas faire défaut sur leur dette. La Section 4 du Quatorzième Amendement de la Constitution, adoptée pour répudier la dette confédérée et mettre hors de question l’intégrité des obligations des États-Unis, prévoit en partie que « la validité de la dette publique des États-Unis… ne sera pas remise en question ».

Conséquences de l’inflation sur les obligations du gouvernement

Le respect de la Constitution exige que les obligations contractées par le gouvernement soient remboursées intégralement, dollar pour dollar. Mais, avec le temps, l’inflation réduit progressivement la valeur des dollars utilisés par le gouvernement pour rembourser les obligations qu’il a contractées. Le pouvoir d’achat, ou la valeur, d’un dollar a diminué de 19 % depuis que le président Biden est entré en fonction et ne vaut aujourd’hui que 81 % de ce qu’il valait en janvier 2021.

Cette inflation qui dévalue le dollar, créée par des politiques de dépenses irresponsables, permet au gouvernement de rembourser ses dettes à des centimes par dollar, et de faire effectivement défaut sur les obligations qu’il a contractées en raison de ces politiques. Clairement, l’inflation n’est pas un défaut dans le système financier du gouvernement. C’est une caractéristique essentielle.

Soutien de la Réserve fédérale à l’inflation

La Réserve fédérale soutient activement le modèle de gouvernance des dépenses-élections-inflation en poursuivant des politiques conçues pour atteindre et maintenir un taux d’inflation de 2 % par an. Sur une génération, ce taux d’inflation réduira la valeur d’un dollar d’environ 50 %. Cela aidera certainement le gouvernement à éviter de devoir rembourser intégralement ses dettes, mais ce sera dévastateur pour les ménages américains.

En utilisant des dollars dévalués pour payer sa dette, le gouvernement ne respecte pas ses obligations financières. Il fait défaut sur ces obligations et triche les institutions et les individus qui ont acheté ses titres. Et il viole la Constitution. L’inflation n’est pas seulement destructrice économiquement ; elle est aussi illégale.

J. Kennerly Davis est un ancien cadre financier d’une entreprise Fortune 500 d’électricité et de gaz, et un ancien procureur général adjoint pour le Commonwealth de Virginie.

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