Emmanuel Macron ne gouverne pas, il incarne. Il ne cherche pas l’adhésion, il exige la soumission. Son rapport au pouvoir n’est pas politique, il est psychologique – presque pathologique. Mégalomanie, obsession de reconnaissance, besoin de dominer sans partage : Macron dévoile une faille profonde, celle d’un homme qui confond autorité et amour, virilité et validation. Son mépris assumé pour les “Gaulois réfractaires” et “ceux qui ne sont rien” n’est pas un accident de langage, mais le symptôme d’une vision du monde déshumanisée.
Ce président hors norme ne s’inscrit pas dans la tradition républicaine : il s’en affranchit, s’en moque et la méprise. Il ne dialogue pas, il impose. Il ne doute pas, il agit selon une logique intérieure, où le fantasme de toute-puissance prend le pas sur toute rationalité. Cette posture s’ancre dans une histoire personnelle marquée par une relation fondatrice avec une figure maternelle et amoureuse. Une initiation affective hors cadre qui a figé son développement émotionnel dans une forme de dépendance et de mise en scène permanente.
Le pouvoir devient pour lui une scène de théâtre, le peuple un public qui doit applaudir ou se taire. Son autoritarisme n’est pas un style : c’est une nécessité intime. Macron règne comme on rejoue une blessure : avec rage, avec froideur, et avec ce besoin d’être regardé, admiré, obéi.
Mais derrière ce masque présidentiel se cache un mythe plus sombre… Un mythe qu’on va déconstruire, pièce par pièce.
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