Grosse tuile pour notre président : en pleine débâcle financière, on découvre que l’État français traîne une ardoise de 100 millions d’euros auprès des concessionnaires automobiles.
Oui, vous avez bien lu, et ce n’est pas complotiste : c’est ce que révèle BFMTV !
« Une lourde dette de l’État envers les concessionnaires. Le dispositif de leasing social pour les voitures électriques a rencontré un grand succès auprès des automobilistes français, au point d’être suspendu à 50.000 commandes pour l’année 2024.
Pour pouvoir proposer une voiture électrique à moins de 150 euros mensuels, l’État apporte 13.000 euros à chaque dossier. Or, cette somme est avancée par les concessionnaires, qui doivent ensuite réclamer son remboursement.
Mais, pour l’heure, les rouages se sont bloqués: les concessionnaires n’ont toujours pas vu la couleur de l’argent », renseigne BFMTV.
Le syndicat Mobilians enfonce le clou :
« l’État est actuellement redevable de plus de 100 millions d’euros auprès des concessionnaires – 140 millions d’euros selon le syndicat Mobilians.
La plateforme en ligne sur laquelle les concessionnaires enregistrent les dossiers de leasing social, mais aussi pour le bonus écologique qui fonctionne sur le même modèle, n’est toujours pas ouverte.
Son ouverture n’a cessé d’être repoussée. Le groupe Stellantis, dont les marques (Peugeot, Fiat, Citroën ou encore Opel) ont emporté 70% des commandes de voitures électriques dans le cadre du leasing social, sont particulièrement exposées ».
Ça fait désordre, notamment sur les réseaux sociaux !
Xavier Horent, DG de Mobilians, a même interpellé Bruno Le Maire, (ministre de l’Économie, paraît-il), sur X :
« Plus de 100 millions avancés par des entreprises, une dette dont doit s’acquitter rapidement l’État auprès d’une profession qui tient ses engagements. Cela se respecte ».
Existe-t-il encore quelque chose qui tienne debout en France ?