Emmanuel Macron a transformé les réseaux sociaux en outil de communication politique, cherchant à séduire un public jeune et à casser les codes de la diplomatie traditionnelle. De TikTok à YouTube, il mise sur l’image plutôt que sur la substance, n’hésitant pas à s’entourer d’influenceurs comme McFly et Carlito ou à interpeller Donald Trump sur TikTok avant leur rencontre officielle. Cette mise en scène permanente vise à masquer une réalité plus inquiétante : son incapacité à peser sur la scène internationale autrement que par des effets de communication.
Sa rencontre avec Vladimir Poutine en est l’illustration parfaite. Plutôt qu’une véritable négociation, l’entretien diffusé sur la télévision française s’est révélé être un exercice de storytelling creux. Son dernier voyage à Washington D.C. s’inscrit dans cette même logique. Mais cette fois, un élément inattendu est venu perturber la mise en scène : Candace Owens.
La commentatrice américaine a directement attaqué Emmanuel Macron, demandant à Trump et à J.D. Vance de l’inviter aux discussions. Elle l’a qualifié de « groomed weakling » et a insinué que la véritable personne influente dans son couple était son « perverted husband », une référence à Brigitte Macron. Face à cette provocation frontale, le président français a choisi de fuir. Lui qui utilise sans relâche les réseaux sociaux pour exister a soudainement perdu sa voix lorsqu’il a été confronté à une adversaire qui ne joue pas selon ses règles. Contrairement aux influenceurs français dociles, Candace Owens ne lui aurait laissé aucun espace pour contrôler le récit.
En parallèle, Owens a relancé les interrogations sur Brigitte Macron à travers sa série « Becoming Brigitte ». Elle y explore des incohérences troublantes autour du prénom « Jean-Michel » et s’appuie sur des analyses de reconnaissance faciale pour alimenter ses affirmations. Si ces théories sont qualifiées de complotistes par les médias mainstream, elles continuent de se propager sur les réseaux sociaux et divisent l’opinion publique.
Le silence de l’Élysée face à ces attaques est révélateur. Plutôt que d’affronter les accusations, la stratégie adoptée est celle de l’évitement total. Mais à force de fuir, Macron ne fait qu’attiser la curiosité et renforcer la méfiance d’une partie croissante de la population. La communication présidentielle, autrefois un atout, pourrait bien devenir son pire ennemi.
Nicolas Stoquer vous dévoile les dessous de cette affaire en direct sur Géopolitique Profonde.