Alors que la défaite occidentale en Ukraine ne peut plus être niée, un basculement stratégique inquiétant s’opère au sommet de l’État français. Emmanuel Macron, chef d’orchestre d’un soutien inconditionnel à Kiev, se retrouve piégé par ses propres choix. Confronté à un échec militaire et politique majeur, il refuse l’humiliation. Son pari est clair : détourner la dissuasion nucléaire de son rôle défensif pour en faire une arme politique d’escalade.
Ce changement de doctrine repose sur un concept glaçant : l’ambiguïté stratégique. En refusant de fixer des lignes rouges, Macron entretient l’incertitude et impose une tension permanente avec Moscou. La France n’est plus un stabilisateur. Elle devient un facteur d’instabilité majeure en Europe, exposant directement son territoire à une riposte nucléaire potentielle, notamment via le missile russe Satan 2.
L’idée d’un parapluie nucléaire français étendu à toute l’Europe transforme Paris en centre névralgique d’un dispositif militaire perçu comme hostile par le Kremlin. Cette stratégie ne vise pas à garantir la paix, mais à repositionner la France comme leader géopolitique à travers la menace. Une logique de contrôle, d’alignement forcé, qui nie la souveraineté des peuples et fait planer sur le continent un risque existentiel.
Derrière cette fuite en avant se cache une mécanique perverse : Macron, en bon stratège du chaos, s’inscrit dans une dynamique sacrificielle. Il crée la menace, en subit les conséquences, puis se présente comme le sauveur ultime. Ce triangle dramatique, digne des manuels de manipulation, révèle une gouvernance fondée sur la peur, le choc et la mise en danger contrôlée.
Le scénario d’une guerre nucléaire limitée n’est pas un fantasme. Il a déjà été théorisé par les cercles néoconservateurs américains. Aujourd’hui, il est à portée de main. Et Macron pourrait bien être celui qui l’enclenche, au nom d’une légitimité politique en perdition.
Le feu nucléaire est sur la table, et Paris n’a jamais été aussi proche du point de rupture.
Nicolas Stoquer entre dans le cœur noir de cette stratégie, sans détour ni faux-semblants, en direct sur Géopolitique Profonde.