L’Ukraine est en phase terminale et ses gouvernants accélèrent son agonie

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Au vu de l’évolution de la situation en Ukraine, la devise du pays pourrait-être « Quitte à faire une connerie, autant la faire deux fois histoire d’être sûr de couler ».

Alors que juste après l’élection de Donal Trump à la maison blanche, Tatiana Montian annonçait déjà que l’Ukraine avait atteint le point de non retour et était semblable à un malade du cancer en phase terminale, il semble que les autorités ukrainiennes n’aient toujours pas compris les erreurs du passé et sont prêtes à rajouter une couche de débilisme à toutes celles qui se sont déjà accumulées en trois ans de Maïdan.

Voir l’interview (sous-titrée en français par Thalie Thalie) de Tatiana Montian enregistrée le 10 novembre 2016 :

Alors que l’Ukraine sombre sans espoir de sauvetage, tel le Titanic après avoir heurté l’iceberg, des députés de la Rada n’ont rien trouvé de mieux à faire que de soumettre une loi visant à faire de l’Ukrainien la seule langue officielle d’état du pays.

Pour ceux qui l’auraient oublié ou pour ceux qui ne le savent pas, il faut se rappeler que le conflit dans le Donbass a été entre autre provoqué par le vote, le 23 février 2014 à la Rada, d’une loi visant à retirer à la langue russe son statut de langue régionale officielle.

Ce vote a mis le feu aux poudres, dans une région principalement russophone, où la question de la langue est profondément liée à la notion d’identité ethnique et culturelle. Même si la loi ne fut jamais appliquée car le président par intérim de l’époque (Tourtchinov) a refusé de la signer, cette dernière a allumé le brasier de la guerre civile qui ravage toujours le Donbass.

Vouloir, comme les auteurs de cette loi, éradiquer le russe de la sphère publique est du suicide étatique pur et simple. C’est comme si en Belgique ou en Suisse, on interdisait d’utiliser le français dans les médias, les magasins, les administrations, etc, sous prétexte que le grand pays voisin (la France) a occupé à une époque une partie de leur territoire, et serait donc un agresseur à contenir à tout prix, quitte à éradiquer l’une des langues majeures du pays.

À lire le projet de loi N° 5670, déposé le 19 janvier, on se demande vraiment quelle hystérie collective frappe les autorités ukrainiennes, pour sortir mois après mois de nouvelles inepties toutes plus dangereuses les unes que les autres pour le pays qu’elles sont censées gouverner.

Vouloir rendre l’ukrainien obligatoire dans les événements culturels, les médias, les films, les administrations locales, les magasins, etc, revient purement et simplement à génocider la langue russe en Ukraine, alors qu’elle est la langue native de plus d’un tiers des habitants du pays, et celle de plus des deux tiers des habitants du Donbass.

Comment prétendre vouloir réintégrer le Donbass dans l’Ukraine, alors que les autorités ukrainiennes essayent de nouveau de faire passer une loi visant à éradiquer la langue qui est celle de la très grande majorité des habitants de cette région ? Si ces députés voulaient aggraver la situation, ils ne s’y prendraient pas mieux.

Alors que l’Ukraine ne sait pas encore à quelle sauce elle va se faire manger par l’administration Trump, après que certains des conseillers de ce dernier se soient fait copieusement insulter par des politiciens ukrainiens, et pourraient vouloir se venger, les députés de la Rada poursuivent la logique d’auto-destruction de leur pays.

Les USA pourraient aussi tout simplement laisser tomber l’Ukraine, qui selon Tatiana Montian, ne pourrait pas s’en relever, faute de gens compétents et volontaires pour prendre le risque de se faire tuer par les nazis ukrainiens soutenus jusqu’ici par l’Occident :

« Pour l’instant je ne vois aucune force qui voudrait vraiment changer les choses ici, il n’y en a tout simplement pas, des millions de gens sains d’esprit, aptes à prendre en charge des postes administratifs, et capables de faire ne serait-ce que quelque chose sans aide de l’extérieur, ont quitté l’Ukraine. »

Pour elle, les pays voisins de l’Ukraine, Pologne en tête, n’attendent que son effondrement pour la dépecer : « Tous nos voisins attendent, tels des vautours, la mort de l’Ukraine pour mettre la main sur les morceaux qui les intéressent. Il n’y a plus rien à faire ici. Il n’y a aucune garantie, aucune perspective. »

Sa conclusion sur l’avenir de l’Ukraine est sans appel et rejoint celle que de nombreux analystes et moi-même avions annoncé depuis des mois :

« Ça va se détruire tout seul ! Il existe une notion appelée « point de non-retour ». Vous me demandez quoi faire, quand le cancer a atteint la quatrième phase et que la mort est imminente. »

« L’Ukraine n’est pas encore morte » dixit l’hymne ukrainien. Mais à l’allure où les autorités ukrainiennes jettent de l’huile sur le feu, çà ne saurait plus tarder.

Christelle Néant

Voir l’article sur DONi

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