Ces services, qui comprennent le FBI et la CIA, ne sont toujours pas en mesure d’identifier la source du Sars-CoV-2, et accusent la Chine de retenir des informations importantes pour cette enquête internationale.
Le brouillard persiste. Dans un rapport rendu le 24 août à Joe Biden, les services de renseignement américains ont fait état de leurs difficultés à identifier précisément les origines du Covid-19. La Chine, foyer présumé du virus, est notamment pointée du doigt pour son refus de coopérer dans cette enquête internationale.
L’hypothèse d’une « arme biologique » écartée
Très peu de détails ont fuité concernant ce rapport top secret rédigé par le National Intelligence Council (NIC), une organisation qui fédère la communauté du renseignement américain – dont font notamment partie la CIA et le FBI. Dans une note déclassifiée publiée le 27 août [1], le NIC déclare toutefois que le nouveau coronavirus « n’a pas été développé en tant qu’arme biologique », et penche plutôt pour l’hypothèse d’une apparition naturelle.
« Le conseil du renseignement estime que [le virus] a probablement émergé et a infecté des humains lors d’une première infection à petite échelle », détaille ainsi le résumé du rapport, qui situe ce foyer initial à Wuhan (Chine) « pas plus tard qu’au mois de novembre 2019 ». Le NIC déclare aussi que le gouvernement chinois n’avait vraisemblablement « pas connaissance du virus avant l’apparition de l’épidémie initiale de Covid-19 ». Le conseil juge ainsi « plausible » la piste de la contamination naturelle au contact d’un animal infecté par le virus, ou par un virus « proche à 99 % du Sars-CoV-2 ».
Quid de l’hypothèse d’un virus échappé malencontreusement d’un laboratoire, comme cela a pu être évoqué par des scientifiques ? Cette piste est elle aussi jugée « plausible » par le NIC, qui cite même l’Institut de virologie de Wuhan dans sa note déclassifiée. Le ton du texte reste toutefois prudent : une seule agence membre du conseil penche pour ce scénario, avec un degré de confiance « modéré ».
Le rapport souffre de plusieurs contradictions
Si le NIC peine à être affirmatif sur les pistes étudiées, c’est en grande partie parce que les agences de renseignement américaines ont eu accès à des informations bien différentes, et ne travaillent pas de la même manière. Cela pose par exemple problème au sujet de l’hypothèse d’une création du virus par l’homme, que le conseil réfute en majorité, mais que deux agences refusent encore de rejeter, « faute de preuve ».
Le NIC disposait de 90 jours pour rédiger ce rapport, a rappelé Joe Biden dans un communiqué publié vendredi [2]. En réclamant cette enquête, le président américain cherchait notamment à se distinguer de son prédécesseur, Donald Trump, qui avait affirmé en mai 2020 avoir des preuves que le coronavirus est lié à un laboratoire chinois – sans jamais les révéler au public. Une déclaration qui avait fait bondir le gouvernement chinois, compliquant davantage la coopération dans l’enquête sur le virus.
« Nos efforts pour comprendre les origines de cette pandémie ne faibliront pas », a assuré Joe Biden après avoir reçu ce rapport peu concluant.
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C’est surtout que les agences américaines couvrent les traces… on sait que le virus à été laché pdt les JO militaire de Wuhan. A partir de la on comprendre que plusieurs nations sont dans le coup… dont la notre… Pas besoin d’être devin.
Ils essaient juste de pondre un truc crédible mais bon on a déjà les preuves de leur mensonge :).