Alors que l’État français s’apprête à distribuer un manuel de survie à toute la population, une question brutale s’impose : survivre à quoi exactement ? Cette initiative gouvernementale, vendue comme un outil de prévention face aux catastrophes, dissimule une réalité bien plus sombre. Le pouvoir, dépassé par l’effondrement social qu’il contribue à provoquer, tente de projeter sa propre peur sur les citoyens. Ce n’est pas une aide, c’est un signal d’alarme. Et c’est dans la rue que les vérités les plus dures remontent.
À travers ce micro-trottoir, la parole populaire s’exprime sans filtre. Le manuel de survie devient le symbole d’un État en panique, incapable de répondre aux besoins fondamentaux : emploi, logement, santé, sécurité. En lieu et place de mesures concrètes, on propose aux Français des lampes torches, des pilules d’iode et des consignes de repli. Loin de rassurer, cela confirme une chose : l’État ne protège plus. Il délègue la survie à chacun, pendant qu’il organise le chaos.
Les réactions citoyennes sont nettes. Entre ironie, rage et lucidité, les Français dénoncent une fracture politique et sociale devenue béante. La peur n’est plus un accident du réel, mais un outil de gestion. Derrière le vernis du bon sens, c’est une logique de domination qui s’installe. Le manuel n’est pas un guide de secours, c’est une pièce de guerre psychologique. Une tentative d’habituer la population à vivre dans l’exception permanente.
Ce guide s’inscrit dans une stratégie plus vaste : justifier l’engagement militaire, détourner l’attention des crises internes, et créer une atmosphère de guerre totale où le citoyen n’a plus le temps de penser. Pourtant, les Français n’ont pas perdu leur lucidité. Ils savent que la véritable survie, aujourd’hui, ne passe ni par l’adhésion, ni par la peur, mais par la résistance mentale, sociale et politique.
Le vrai manuel de survie ne vient pas de l’Élysée. Il s’écrit dans la rue, dans les témoignages, dans les refus. Et il commence ici, sur GPTV Investigation.