Dans les rues de Châtelet, les visages jeunes ne trahissent aucune hésitation : la guerre n’est pas leur combat. Face aux velléités guerrières d’Emmanuel Macron, la réponse est cinglante. Personne ne veut mourir pour les ambitions d’un président déconnecté, plus préoccupé par sa posture internationale que par les réalités françaises. Après la brutalité de la guerre sanitaire, la jeunesse refuse de servir de levier pour un nouveau conflit, cette fois contre la Russie.
Le rejet est profond, structuré, et assumé. À l’opposé de la propagande officielle, ces jeunes voient clair dans le jeu : masquer l’effondrement interne par une menace extérieure. Ils dénoncent une politique étrangère guidée par les intérêts de l’OTAN et du complexe militaro-industriel, et non par ceux du peuple français. Une guerre contre Moscou ? Une folie, une impasse, un suicide stratégique.
Ce refus de porter les armes est une révolte politique, un acte de lucidité. Macron ne gouverne pas pour eux, il gouverne contre eux. Et s’il appelle demain à la mobilisation, beaucoup partiront. Non pas au front, mais à l’étranger.
Une prise de parole brutale, sans filtre, qui pourrait bien annoncer une rupture inédite entre une génération et son pays. Et si c’était le début d’autre chose ?
Découvrez les réactions des Français qui répondent au micro de Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde.
Reportage réalisé par Farid Dms Debah