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Les aventures d’Olaf le germain en Chine. La baffe de Pékin.

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Voici les dernières indiscrétions de Politico pour qui Olaf Scholz part faire la causette avec XI..

Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est retrouvé à défendre un voyage en Chine à la veille de son arrivée vendredi.

« La Chine reste un partenaire commercial et d’affaires important pour l’Allemagne et l’Europe – nous ne voulons pas nous en désolidariser. Mais que veut la Chine ? » a écrit M. Scholz dans un article pour POLITICO Europe.

Les sujets qui fâchent…

M. Scholz a énuméré les « sujets difficiles » qu’il comptait aborder, notamment les droits des minorités ethniques au Xinjiang, le respect des libertés civiles et le commerce mondial libre et équitable. Un dialogue direct est d’autant plus « important aujourd’hui » qu’il n’a pas été possible d’organiser des rencontres avec les dirigeants chinois pendant longtemps lors de la pandémie de coronavirus, a-t-il ajouté.

Sur Taïwan, Scholz avait ce message. « La situation tendue autour de Taïwan est préoccupante. Comme les États-Unis et de nombreux autres pays, nous poursuivons une politique d’une seule Chine. Une partie de cette politique consiste toutefois à dire que toute modification du statu quo doit être apportée par des moyens pacifiques et un accord mutuel. »

Par moments, les arguments de M. Scholz semblent vieux de deux décennies. « Nous sommes loin – trop loin – de la réciprocité dans les relations entre la Chine et l’Allemagne, qu’il s’agisse de l’accès au marché pour les entreprises, des licences, de la protection de la propriété intellectuelle ou des questions de sécurité juridique et d’égalité de traitement pour nos ressortissants. Nous continuerons à insister sur la réciprocité. »

Mais il a ajouté : « Lorsque la Chine refuse cette réciprocité, cela ne peut être sans conséquences. Différencier ainsi nos relations avec la Chine est conforme aux intérêts stratégiques à long terme de l’Allemagne et de l’Europe. »

Olaf l’Européen…

Scholz insiste dans l’article sur le fait qu’il défend une approche européenne de la Chine. « Si je me rends à Pékin en tant que chancelier fédéral de l’Allemagne, je le fais aussi en tant qu’Européen. Non pas pour parler au nom de toute l’Europe – ce serait présomptueux et erroné – mais parce que la politique allemande à l’égard de la Chine ne peut être couronnée de succès que si elle s’inscrit dans la politique européenne à l’égard de la Chine. »

« Dans le cadre de la préparation de ma visite, nous avons donc établi une liaison étroite avec nos partenaires européens, y compris le président français Macron, et avec nos amis transatlantiques », a-t-il ajouté.

Eh bien : Ce n’est pas le message qui vient de Paris, qui a insisté sur le fait que le souhait de Macron d’un voyage commun avec Scholz en Chine a été rejeté par Berlin. Selon Noah Barkin, du groupe de réflexion German Marshall Fund, Scholz voulait apparemment obtenir l’assurance que sa visite ne s’inscrirait pas dans une série de visites de dirigeants européens. En d’autres termes, il est heureux de jouer le jeu de l’approche « diviser pour régner » de Pékin, contre laquelle l’UE mettait en garde tous les dirigeants il y a quelques semaines à peine, lors du Conseil européen.

La ministère des affaires étrangères pas ravies du voyage d’Olaf…

La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, n’a pas l’air très heureuse de la visite de son chancelier.

« Le chancelier fédéral a décidé de l’heure de son voyage », a déclaré aujourd’hui Mme Baerbock, membre des Verts, lors d’une visite à Tachkent. « Il est maintenant crucial de faire passer en Chine les messages que nous avons définis ensemble dans l’accord de coalition », a-t-elle déclaré, selon le journal Der Spiegel.

« Comme on le sait, nous avons clairement indiqué dans l’accord de coalition que la Chine est notre partenaire sur les questions mondiales, que nous ne pouvons pas nous découpler dans un monde globalisé, mais que la Chine est aussi un concurrent et de plus en plus un rival systémique », a déclaré Mme Baerbock, ajoutant : « Et que nous baserons notre politique chinoise sur cette compréhension stratégique et que nous alignerons également notre coopération avec d’autres régions du monde… J’ai clairement indiqué qu’en tant que gouvernement fédéral, nous sommes en train d’écrire une nouvelle stratégie pour la Chine », a-t-elle dit en relatant ses discussions avec son homologue d’Asie centrale.

Thierry Breton met une baffe à Olaf !

Le commissaire européen Thierry Breton, le Français en charge de la politique industrielle, a déclaré lundi que les gouvernements et les entreprises européens doivent réaliser que la Chine est un rival de l’UE et qu’ils ne doivent pas être naïfs lorsqu’ils approuvent des investissements chinois. Ses commentaires interviennent peu après que le gouvernement de M. Scholz a approuvé une offre du géant public chinois COSCO visant à acquérir une participation minoritaire dans l’un des terminaux du port de Hambourg.

« Nous devons être extrêmement vigilants », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Reuters. « Il est très important que le comportement des États membres à l’égard de la Chine… change d’une manière plus coordonnée qu’individuelle, comme la Chine le souhaite manifestement. »

Souvenirs du COVID : L’approche plus défensive de l’UE à l’égard de la Chine est le résultat de l’attitude de Pékin lors de la pandémie COVID-19 qui a vu les autorités chinoises exploiter la dépendance des pays à l’égard de la Chine pour des équipements tels que les masques faciaux afin d’obtenir un levier diplomatique, a-t-il déclaré à Reuters.

« Nous ne pouvons pas oublier tout cela », a déclaré M. Breton, ajoutant que la Chine devient plus « autocratique ». « L’ère de la naïveté est terminée. Le marché européen est ouvert, sous conditions. »

Le problème c’est que l’Allemagne vend plus pour le moment à la Chine qu’elle n’achète, mais vu le coût de la facture énergétique outre Rhin, cela na va durer encore très longtemps, et les Américains veulent endiguer l’expansion chinoise.

Pour atteindre cet objectif stratégique les Etats-Unis ont besoin d’isoler la Chine de leur plus gros clients… l’Union Européenne !

Le Chancelier Olaf est en train de filer un mauvais coton… et va mal finir.

La baffe ultime sera américaine.

Charles SANNAT

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