La censure progresse en France, touchant désormais journalistes, analystes et citoyens engagés. La criminalisation des délits de presse s’intensifie, avec des gardes à vue qui se multiplient pour ceux qui osent contester le discours officiel. Dernière victime de cette répression, Juving Brunet, convoqué en garde à vue pour avoir relayé des informations jugées sensibles. Après le général Delawarde, c’est une nouvelle figure qui subit l’acharnement judiciaire du pouvoir.
La machine répressive ne s’arrête pas là. Sur les plateformes numériques, les contenus considérés comme subversifs disparaissent brutalement. L’exemple du livre Becoming Brigitte illustre parfaitement cette dérive : retiré d’Amazon sans explication, il a été rétabli dans un flou total. Cet épisode soulève une question majeure : qui décide aujourd’hui de ce qui peut être lu, vu et partagé ? Amazon a-t-il agi sous pression politique ? Cette suppression temporaire marque une étape supplémentaire dans la volonté d’effacer toute information qui dérange les hautes sphères du pouvoir.
Pendant ce temps, les médias de masse bénéficient d’une impunité totale. Alors que les voix dissidentes sont systématiquement censurées, les mensonges médiatiques, la manipulation de l’opinion et la propagande d’État se poursuivent sans entrave. Ce deux poids, deux mesures révèle une stratégie claire : contrôler l’information en éliminant toute narration alternative.
Mais cette offensive contre la liberté d’expression cache une fébrilité grandissante du gouvernement. Emmanuel Macron a lui-même réagi violemment à l’affaire Brigitte, qualifiant de « fadas » ceux qui osent remettre en question la version officielle. Pourquoi une telle réaction si la théorie en question était sans fondement ? Plus la répression s’accentue, plus la contestation s’intensifie.
Jusqu’où ira cette volonté de museler toute dissidence ? L’information est-elle devenue un crime en France ?
Alexandre Juving-Brunet réagit à cette affaire, en direct sur Géopolitique Profonde avec Nicolas Stoquer !
