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L’effondrement des fondamentaux économiques US s’accélère…. Le prochain Krach a déjà commencé.

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Lorsqu’on observe la santé économique de tout un système, il est impossible d’en estimer sa croissance ou sa stabilité, si l’on ne tient compte que de deux ou trois indicateurs. Le problème est que c’est exactement ce qu’ont tendance à faire les banques centrales et les gouvernements . En réalité, ces derniers ne mettent en avant que certains indicateurs comme si c’était les seuls dont tout le monde devrait se préoccuper, tout en ignorant délibérément une foule d’autres paramètres économiques qui ne correspondraient pas à leur récit de « reprise ». Et quand ces quelques indicateurs choisis ne sont pas positifs, ils manipulent les chiffres en leur faveur.

Parmi les indicateurs les plus exploités et par extension les plus manipulés, sont le PIB, le taux chômage et l’inflation. Je rajouterai bien les marchés financiers à cette liste, mais j’ai toujours dit que les indices sont des indicateurs compliqués à appréhender et donc, ils ne nous renseignent jamais avec exactitude sur le moment où un effondrement économique aura lieu. Ah si, une chose, c’est que les indices ont, et auront toujours un effet anesthésiant pour une grande majorité de gens. C’est comme une sorte de morphine qui endort les gens jusqu’au moment où l’effondrement se déclenche. En dehors de cela, avec les marchés vous n’avez aucun moyen de déterminer si un système économique est ou non en bonne santé. En tant qu’indicateur retardé, nous traiterons les marchés actions à la fin de cette analyse.

Delamarche: Les chiffres de la croissance US sont aussi maquillés que les chiffres japonais ou chinois !Olivier Delamarche: “La méthode de calcul du chômage aux Etats-Unis est un GAG ! Les chiffres sont faux et vraiment faux !!

La manipulation du PIB est principalement une affaire gouvernementale, d’autant plus que la façon dont il est calculé de nos jours, dépend des dépenses publiques. Donc, même si le gouvernement doit vous voler votre argent par le biais d’impôts afin ensuite de dépenser de cet argent, eh bien les dépenses publiques sont ensuite comptabilisées comme de la « production ». Par exemple, ce qui se passe aux aujourd’hui est aberrant car dans le calcul de la consommation, on a l’Obamacare. Vous vous rendez compte ? Les organismes « officiels » estiment que les dépenses publiques représentent environ 20% du Pib américain. Mais des estimations plus précises, montrent que les dépenses gouvernementales atteignent environ 35% du PIB. On fait face à une énorme manipulation.

La plupart de mes lecteurs réguliers savent parfaitement bien comment les chiffres du chômage sont trafiqués afin de laisser apparaître une reprise. Pour résumer, environ 95 millions d’américains ayant l’âge de travailler sont au chômage, et ne sont plus comptabilisés en tant que chômeurs par le « Bureau of labor Statistics » (Département du travail américain) parce qu’ils sont sans emploi depuis trop longtemps et donc, ont été supprimés des gens ayant droit aux prestations sociales. Maintenant pour être clair, le BLS (Bureau of labor Statistics) se charge de surveiller ces données, mais en aucun cas, ne s’en sert comme indicateur pour mesurer le véritable taux de chômage lorsqu’il dévoile officiellement ses statistiques.

Pour être encore plus précis, plus de 102 millions d’américains ayant l’âge de travailler (si l’on prend en compte à la fois les chômeurs déclarés officiellement et les 95 millions d’américains sans travail classés en dehors de la population active) sont sans emploi actuellement aux Etats-Unis. Cela représente presque 50% des 206 millions d’individus censés être en âge de travailler à travers tout le pays. Or, le département du travail américain (BLS) donne un taux de chômage incroyablement bas d’à peine 4%. Alors oui en manipulant autant les chiffres, c’est en effet la reprise…

Trafiquer le taux de l’inflation est un peu plus compliqué, mais le gouvernement américain ainsi que la Fed y sont arrivés en modifiant constamment leur méthode de calcul depuis quarante ans ou plus. Du calcul de l’inflation, ils ont écartés les chiffres de certains biens tels que l’alimentation et l’énergie. Si vous souhaitez avoir de véritables chiffres liés à l’inflation, je vous invite à parcourir le site de John Williams sur « Shadowstats ».

Nous devons prendre en compte un autre gros problème: la réserve fédérale est à la fois celle qui crée des bulles financières et celle qui les fait éclater. La Fed a la possibilité d’agir – et elle le fait – en toute impunité et en influençant l’ensemble du système. La Fed exploite certains indicateurs économiques bien précis qui sont en lien avec ses décisions en termes de politique monétaire. Par exemple, les décisions de resserrement quantitatif (QT) de la Fed ont eu un impact positif sur les statistiques du PIB ces dernières années, tout comme sur le chômage et sur l’inflation. Entre-temps, la Fed n’a que trop ignoré une multitude de signaux alarmants comme les effets stagflationnistes et déflationnistes, qui vont à l’encontre de la hausse des taux d’intérêt et de la réduction de son bilan.

Le peu de crédibilité dont disposait encore la Fed, Powell l’a définitivement détruite !
Jerome Powell: “Le gouvernement fédéral américain suit une trajectoire budgétaire insoutenable !!”

Depuis les 10 dernières années, la Fed a refusé de reconnaître qu’il n’y avait pas de reprise. Depuis deux ans maintenant, le Fed réduit son bilan malgré le manque de reprise économique. Et depuis les quatre derniers mois, malgré toutes les discussions autour du net recul du Quantitative Thightening (diminution du montant de ses actifs tous les mois) et que la Fed redeviennent accommodante, les représentants de la Fed continuent d’affirmer que l’économie américaine profite d’une solide reprise économique. Pipo !!

Ceci crée une véritable confusion générale, comme nous avons pu le voir lorsque Jerome Powell a finalement insinué que la Fed était plus ferme que ce qu’elle a laissé croire à tout le monde.

Vous ne croyez que le message est clair ? La Fed continue de réduire son bilan presque toutes les semaines, le taux d’intérêt de référence de la Fed augmente toujours malgré qu’elle explique être plus accommodante. La Fed continue de parler de reprise et de montrer des chiffres de PIB plutôt élevés. Tout ceci m’indique que la Fed n’a pas mis un terme à ses mesures de resserrement monétaire, même si elle l’explique l’inverse auprès médias mainstream.

Mais que doit on penser du reste des fondamentaux économiques qui semblent bien nous indiquer qu’un effondrement économique se profile ? Que dire aussi de tous ces chiffres que la Fed ne prend pas en compte alors qu’elle nous explique que nous assistons à une énorme reprise ?

Que dire du récent plongeon des prévisions de bénéfices concernant ces géants mondiaux qu sont Google, 3M ou encore Intel ? Google a enregistré une baisse de 9% de la croissance de ses bénéfices et son action vient de vivre sa pire journée depuis 2012. 3M a publié ses pires prévisions de bénéfices sur 10 ans, et du coup la société projette de licencier au moins 2000 salariés. Intel a elle aussi communiqué que ses prévisions de bénéfices étaient bien en dessous des estimations attendues par Wall Street. Cela ma rappelle 2008, c’est comme si on y était.

De grandes banques américaines telles que Goldman Sachs et Citigroup ont dû revoir à la baisse leurs prévisions de bénéfices, tout comme de grosses sociétés pétrolières telles Exxon et Chevron.

Cette tendance au ralentissement s’accélère. Pas seulement avec les prévisions de bénéfices mais partout dans le pays, en termes de données économiques. Attendez-vous à ce que la situation s’aggrave au fur et à mesure que les chiffres vont continuer d’arriver.

Tous ces médiocres résultats d’entreprises sont autant de récents signaux qui montrent que nous entrons ou retournons vers une véritable récession. Mais d’autres signaux pointaient déjà du nez et ce depuis une année. La dette des entreprises a atteint un sommet historique une fois de plus (La dette des entreprises a plus que doublé depuis 2008-2009 et se situe désormais à plus de 9.000 milliards de dollars), et certaines entreprises sont dans le rouge et à des niveaux jamais vus depuis 2007, juste avant le dernier désastre économique. Les médias mainstream n’ont pas traité ce problème car les entreprises déclaraient d’importants profits mais ce n’est désormais plus le cas aujourd’hui. Donc, il est fort probable qu’on nous parle davantage des énormes dettes d’entreprises dans les mois à venir. Pour le moment, le FMI nous met en garde face à l’endettement des entreprises et au désastre potentiel étant donné les mauvais résultats des grosses sociétés américaines, ce qu’avait fait le FMI avant le krach boursier de 2008 (un peu trop tard).

Le niveau d’endettement des cartes de crédit ainsi que celui de l’endettement des ménages américains viennent d’atteindre de nouveaux sommets historiques, alors que les commerces de détail voient leurs ventes plonger depuis plusieurs mois. Ceci m’indique que les ménages américains sont poussés à devoir s’endetter davantage pour rembourser leurs dettes accumulées précédemment. Une fois encore, c’est exactement ce qui s’était passé juste avant le krach de 2008.

Les chiffres du commerce américain continuent de baisser mois après mois, et ont décliné depuis le dernier trimestre 2018. Malgré une poussée en mars (essentiellement due à une hausse des prix du pétrole), la tendance à la dégringolade semble vouloir se poursuivre.

Les ventes de véhicules américains ont chuté dans toutes les catégories et la hausse des taux d’intérêt en est la principale raison.

On est à l’aube d’une énorme récession. Des tonnes d’invendus s’empilent dans les entrepôts US Je vous mets au défi de me dire que l’économie US est florissante après avoir lu cette liste de 19 faits alarmants !!

Les ventes des maisons existantes continuent de plonger depuis la fin de l’année 2018 alors que les ventes de logements neufs ont enfin connu un sursaut en mars. Ce sursaut, cependant, est probablement dû au fait que la croissance des prix des maisons commence à revenir à la réalité dans de nombreux marchés. Le caractère fragile du marché immobilier se confirme à nouveau d’après les derniers chiffres sur les demandes de prêts hypothécaires, qui baissent depuis six ans maintenant et ce même lorsque les taux hypothécaires restent parfois encore favorables.

Parallèlement, les frais de location ont augmenté de manière vertigineuse et n’ont cessé de croître exponentiellement depuis au moins un an. Et voilà maintenant l’énigme de la stagflation en action, avec une perte de valeurs pour certains biens, alors que les prix de produits de première nécessité explosent et étranglent les consommateurs.

Il y a plusieurs facteurs qui ont maintenu en suspend artificiellement l’espoir des gens concernant l’état de la santé économique de l’Amérique. L’espoir que la guerre économique avec la chine finirait rapidement avec une formidable entente politique négociée par Trump, l’espoir que la Fed reviendrait en arrière sur ses politiques de resserrement et commencerait à réduire ses taux d’intérêt à nouveau, en améliorant les performances des marchés financiers. Tous ces paramètres sont étroitement liés les uns aux autres dans une confusion extraordinaire de fausses promesses…

D’abord, à chaque fois que l’administration Trump insuffle la notion d’accord commercial avec la chine, ça a toujours été faux ou exagéré. Voici mon point de vue: la guerre commerciale est un leurre pour dissimuler le sabotage que la réserve fédérale est en train de mettre en place contre l’économie américaine en faisant éclater cette énorme bulle financière. C’est bien pour cela que la guerre commerciale ne semble jamais en finir. Et combien même, si un accord commercial avec la chine finit par être annoncé, je prédis que ce sera aussi une farce, un faux contrat, qui mettra en avant aucun avantage significatif pour les Etats-Unis et puis il tombera tôt ou tard en miettes. Au final, quand l’économie américaine continuera de s’effondrer, on pointera du doigt la guerre commerciale plutôt que les banques centrales qui ont été à l’origine de ces problèmes et ce depuis le début.

Les banques centrales sont en train de créer le contexte idéal pour le prochain effondrement !
Greyerz: Le monde va être détruit par les banques centrales. Les conséquences seront inimaginables

Deuxièmement, la Fed n’est pas prête de faire baisser ses taux d’intérêt. En fait, je maintiens que la Fed relèvera ses taux au cours de l’année. Non pas que cela soit important, parce que le taux d’intérêt de référence de la Fed grimpe de toute façon, ce qui implique que la banque centrale cherche à réduire son bilan tout en prétendant que la situation « demeure stable ».

Troisièmement, les marchés mondiaux ont progressé durant les quatre derniers mois pour différentes raisons, comme je l’ai dit ci-dessus, mais d’abord et avant tout, ils ont bénéficié d’énormes piqûres de liquidités provenant de la chine. Ce sont les QE de la chine, et pas de la réserve fédérale ni de la « plunge protection team », qui ont maintenu les indices boursiers à de tels niveaux. Je m’attendais à ce que les chinois diminuent leurs efforts de relance bien plus tôt et que les indices rechutent à de très faibles niveaux comme en décembre, mais il semble qu’ils aient choisi de tenir jusqu’en mai.

Je vais développer cette question dans un article très bientôt, mais il est clair que la chine continue de réinvestir les retombées obligataires arrivant à échéance des Q.E précédents. En stimulant ainsi les marchés, cela peut être une réponse temporaire à cette situation de guerre commerciale (ou négociations). Nous verrons bien combien de temps cela va durer et si les négociations commerciales finissent en fiasco ou si ce fameux accord va se finaliser. Pour l’heure, la chine insinue qu’elle va bientôt revenir sur ses QE.

En un mot, le prochain krach a déjà commencé. Il a débuté à la fin de l’année 2018 et prend davantage d’ampleur au fur et à mesure que les mois passent. Ce n’est pas un « désastre » ou « l’apocalypse », ce sont juste des faits. Alors que les marchés boursiers tiennent toujours, enfin pour l’instant, le reste du système s’effondre exactement comme prévu. La question qui se pose maintenant est quand est-ce que les médias mainstream et la Fed vont admettre ce qui se passe sous nos yeux ? Je suppose que comme en 2008, qu’ils admettront qu’il y a un danger mais uniquement lorsqu’il sera tard, c’est à dire quand il sera trop tard pour que les gens puissent s’y préparer.

Source: zerohedge

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