Un nouvel épisode caniculaire s’apprête à amplifier la sécheresse qui frappe déjà 67 départements. Il s’agit de la 7e sécheresse la plus grave depuis 1958 selon Météo France. Avec la conclusion des Assises de l’Eau début juillet, la préservation de cette ressource vitale devient un enjeu majeur en France, notamment dans le maintien de son statut de bien commun.
Les économies d’eau principalement portées sur les usages domestiques
Après plusieurs mois d’échange et travaux entre des représentants du monde agricole, des associations de protection de l’environnement, des collectivités locales et des agences de l’eau, les Assises de l’eau se sont clôturées début juillet. Bilan de leur travail : « un pacte de 23 mesures pour faire face au dérèglement climatique qui affecte nos ressources en eau ».
Et le défi est immense : seules 44 % des masses d’eau ont atteint l’objectif européen du bon état écologique du fait de rivières trop artificialisées, de pollutions agricoles et de prélèvements trop importants.
La crise climatique amène avec elle des épisodes de sécheresse et canicule de plus en plus fréquents et longs, ce qui empêche le renouvellement de nos réserves aquatiques. Avec l’augmentation des températures, la baisse des précipitations en été et la diminution de l’enneigement, les débits moyens des cours d’eau pourraient être réduits de 10 % à 40 % d’ici un demi-siècle selon l’étude Explore2070 et plus encore en période de basses eaux (étiage).
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