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Le Gouvernement Espagnol espionné par le Maroc à l’aide du logiciel Pegasus

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par Strategika 51.

Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez et sa ministre de la Défense Margarita Robles avaient été espionnés en mai et juin 2021 par un gouvernement étranger au moyen du logiciel israélien Pegasus (NSO).

Une fois installé sur un téléphone, le logiciel Pegasus, développé par la société israélienne NSO, permet d’accéder aux messageries, aux données ou d’activer à distance les caméras et les micros.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Infection au spyware Pegasus dans le monde en 2018. l’Espagne n’y figurait pas à l’époque.

Le gouvernement espagnol a affirmé que l’espionnage dont il a été victime était une « attaque externe » émanant d’un pays étranger sans plus de détails. Interrogé le 3 mai 2022 sur une éventuelle implication du royaume du Maroc, un haut responsable espagnol avait demandé à « ne pas faire de suppositions ». En 2021, une enquête de médias internationaux autour du logiciel espion israélien NSO Pegasus avait révélé qu’il avait permis au Maroc d’espionner les téléphones de journalistes, d’hommes politiques, de militants ou de chefs d’entreprises de différents pays dont l’Algérie, l’Espagne et la France.

Le gouvernement espagnol actuel aurait-il été compromis par les services secrets marocains au profit d’une puissance tierce ?

Le gouvernement espagnol connaît avec précision l’origine de cette « attaque externe » mais garde un mutisme compréhensible à ce sujet moins lié à des impératifs d’équilibre géopolitique à l’échelle régionale qu’à la gestion d’une image et une réputation susceptibles d’être écornées par des révélations embarrassantes. Certains experts en cybersécurité estiment un éventuel chantage sur la vie privée de Pedro Sanchez, l’actuel Chef du gouvernement espagnol, comme hautement probable. Le logiciel Pegasus a déjà été utilisé à des fins similaires, notamment dans la mort fort suspecte d’un consul général de France au Maroc mais également en anticipant les déplacements privés de certaines personnalités politiques. Pour rappel, les téléphones du président français Emmanuel Macron ont tous été ciblés par Pegasus et ses déplacements et conversations privés étaient étroitement surveillés par les services secrets marocains. Ce qui a conduit à la prise de contremesures et l’étouffement d’une affaire qui risquait de faire tâche quelques moins avant la dernière élection présidentielle.

Pour des analystes de la communauté du renseignement US, le Maroc ne fait que sous-traiter cette surveillance. Pegasus a été utilisé par des dizaines de pays, y compris par l’Espagne à des fins d’espionnage ayant ciblé les dirigeants indépendantistes catalans ou basques par exemple. Les Émirats arabes unis ont également eu recours à ce logiciel dont la nouvelle version serait totalement indétectable. Le journaliste saoudien Khashoggi (assassiné dans les locaux du consulat général d’Arabie saoudite à Istanbul) et le milliardaire américain Jeff Bezos (patron d’Amazon et du Washington Post) également espionné à l’aide de ce logiciel qui permettait de transférer toutes les données échangées via des applications de messagerie cryptées comme WhatsApp au renseignement saoudien. D’autres pays ont utilisé Pegasus pour espionner illégalement des journalistes, des opposants, des blogueurs et des activistes.

La question qui se pose est la suivante : l’utilisation de ce logiciel d’espionnage à l’encontre d’un État peut-il induire un changement au niveau de l’élaboration et du processus de prise de décision politique de cet État ? Si la réponse est positive, il n’est pas étonnant que la méthode Epstein soit obsolète et donc inutile lorsque le chantage s’exerce à l’aide de moyens électroniques capables de suivre, surveiller et collecter les données privées des personnes ciblées en permanence.

Il n’est pas étonnant dès lors que Meta (Facebook), un des géants du numérique, ait tenté d’acquérir secrètement la firme israélienne NSO Pegasus dans sa tentative de bâtir un système de surveillance automatisée et interactive à une échelle universelle.

source : Strategika 51

Source : reseauinternational

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