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La présidence de Macron est-elle en danger?

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17.03.2023

Après l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République française, il a tenté de catalyser le chauvinisme des Français en restaurant l’atavisme de la Grandeur, une doctrine qui allierait le culte de l’indépendance économique, politique et militaire de la France à la consolidation de la mission de la Nation et de la culture française dans le monde.
 
Pour ce faire, il procéda à la mise en place d’un pouvoir présidentiel qui transforma ses conseillers en une véritable clique du pouvoir officieux, (à l’instar du parti gaulliste, mouvement qui couvrait un très large spectre allant du centre-gauche à l’extrême droite et dans lequel ses les chefs étaient des courroies de transmission subordonnées à la direction gaulliste).
 
Cependant, l’apparition de la pandémie de la Covid-19, conjuguée au conflit ukrainien, a révélé l’inquiétante asservissement des pays occidentaux aux diktats de l’OMS et des Etats-Unis, ce qui a entraîné la perte du pouvoir de décision des institutions européennes et leur totale subordination aux diktats géopolitiques des Etats-Unis, laissant la France comme une puissance non pertinente dans la nouvelle cartographie géopolitique de la guerre froide 2.0.
 
De même, avec Macron, nous avons assisté à l’installation de la Françafrique en tant qu’entité politique et économique après les grossièretés reçues dans divers pays africains et de ce que serait le paradigme des déclarations du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, accusant la France d’exercer un «néocolonialisme paternaliste».
 
Ainsi, au lieu de mettre en place une relation de pair à pair entre la métropole et ses anciennes colonies, les gouvernements français successifs auraient traité les territoires d’outre-mer comme des colonies et non comme des territoires à représentation parlementaire.
 
En politique intérieure, la perte de pouvoir d’achat des travailleurs due à l’inflation galopante et à l’appauvrissement galopant des classes moyennes pourrait aggraver la fracture sociale du pays qui forcera de larges couches de la population (notamment les «sans-abri», les «sans-papiers» et les déshérités des banlieues) dépendre exclusivement de la charité. Par conséquent, les effets bénéfiques des mesures sociales classiques (réduction d’impôts, augmentation des allocations de chômage et discrimination positive dans l’insertion professionnelle et dans le droit de vote aux élections locales pour les immigrés) seront dilués par la dure réalité économique.
 
De même, à la demande de l’organisation patronale française (MEDEF) et avec l’opposition des principaux syndicats en France (CFDT, CGT et FO), l’exécutif Macron a proposé le report de la retraite à 64 ans d’ici 2030, ce qui serait un missile sous la ligne de flottaison de l’idiosyncrasie française dont l’imaginaire collectif aurait intériorisé son droit à une retraite anticipée en récompense de son travail acharné.
 
Au paroxysme de sa volonté de pouvoir, Macron a utilisé l’article 49.3 de la Constitution qui permet d’approuver une loi sans la soumettre au vote des députés pour approuver la Réforme de l’âge minimum de départ à la retraite, passant de 62 ans actuellement à 64 ans à l’horizon 2030.

Cette décision est légale et légitime dans la démocratie française, mais la panique de Macron, au risque de perdre le vote, se révèle en n’ayant pas obtenu les voix républicaines nécessaires pour obtenir la majorité nécessaire pour approuver une loi très controversée qui aurait l’opposition de l’opinion publique française, en plus de la majorité des députés et des syndicats.

Tout cela provoquera la radicalisation des syndicats de classe autrefois bourgeois et soumis (CGT, CFDT et FO) qui conduira à de fréquentes flambées de conflits sociaux et qui a eu son baptême du feu dans la grève générale appelée par les syndicats et les partis d’opposition le 19 janvier dernier.

Au cas où les protestations paralyseraient le pays, on pourrait assister à un référendum pour approuver le report de la retraite à 64 ans, ce qui serait, de facto, un plébiscite sur la politique de Macron, un résultat négatif qui ne pourrait être exclu. Il forcerait Macron à convoquer des élections anticipées au cours desquelles l’Union de la gauche tentera d’obtenir une majorité au Parlement et condamnera Macron à l’ostracisme politique.

Germán Gorraiz López, analyste politique

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