La crise du logement en France atteint un point de rupture. Les loyers explosent, le marché immobilier est verrouillé et des milliers de Français peinent à se loger malgré un emploi stable. Dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille, la flambée des prix empêche les classes moyennes et populaires d’accéder à un logement décent. Airbnb et la spéculation immobilière aggravent la situation en raréfiant l’offre locative traditionnelle.
Face à cette réalité, les conditions imposées par les propriétaires deviennent de plus en plus restrictives. CDI obligatoire, garants multiples, candidatures rejetées. Même ceux qui travaillent sont exclus du marché, tandis que les logements sociaux sont saturés et que des milliers de familles restent sans solution.
350 000 SDF en France, un échec politique total. Alors qu’Emmanuel Macron promettait d’éradiquer le sans-abrisme, la réalité est tout autre. Tentes sous les ponts, familles entières à la rue, structures d’accueil débordées. Les témoignages sont accablants. Certains attendent un logement social depuis des années, pendant que d’autres sont relogés immédiatement. Un sentiment d’injustice grandit et la colère sociale monte face à une gestion jugée cynique. En été, pour ne pas perturber l’image touristique, les autorités expulsent les SDF des rues. Une crise humanitaire à ciel ouvert.
La population n’est plus dupe. La crise du logement s’inscrit dans un effondrement social plus large, où même un emploi ne garantit plus un toit. Les jeunes actifs et les familles précaires sont les premières victimes d’un système verrouillé au profit des investisseurs et des multinationales.
Certains parlent de révolte, d’autres dénoncent l’inaction du gouvernement et appellent à une mobilisation massive. Jusqu’où cette crise ira-t-elle ? La colère populaire peut-elle encore être contenue ?
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