La revue de presse en temps réel

La guerre d’Ukraine va-t-elle ramener l’Europe à l’âge de pierre ?

🟡 NOS SOLUTIONS 🟡

Planetes360
Planetes360
Planetes360 est un site d'information qui s'est fixé pour objectif de mettre en lumière les informations laissées dans l'ombre par les grands médias. Notre plateforme collaborative ne met en valeur aucune tendance, personnalité, ou parti politique.

par Dominique Muselet.

La main-mise des États-Unis sur l’Europe

Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il faut remonter au siècle dernier. Bien que ce soit l’URSS qui ait gagné la Seconde Guerre mondiale (1940-1944), au prix du sacrifice d’environ 27 millions des siens, c’est aux États-Unis capitalistes qu’ont choisi de s’inféoder les principales nations européennes à la Libération. Cela été mené tambour battant, grâce à la création de l’Union européenne, par le 1% compradore allemand et français, pressé de faire oublier le Nazisme pour les uns et leur collaboration avec le Nazisme pour les autres.

Cette forfaiture a soudé l’alliance entre ces deux nations auparavant ennemies. Comme le dit Nicolas de Warren, Président de l’Uniden, sur Europe 1 : « Nous sommes très liés à l’Allemagne. 50% des exportations françaises se font vers l’Allemagne. Il y a un lien indissoluble et industriel entre la France et l’Allemagne ». Pour être précis, l’Allemagne mène la danse des canards au son de la musique étasunienne et la France suit derrière…

Warren ajoute : « On ne sauvera pas l’Ukraine en mettant à genoux l’économie européenne et l’industrie française et allemande à genoux », mais on sait bien que cette partie de son discours ne sera pas entendue tant la rage impuissante rend fou le 1%, qui a plus de mal qu’il ne l’anticipait à mettre la main sur les ressources de la Russie, avant de passer à celles de la Chine. Le 1% représente paraît-il, en Occident, environ 10 millions d’ultra-riches qui tiennent tous les pouvoirs (économiques, juridiques, médiatiques, militaires, etc.). Ce n’est pas rien…

L’Allemagne, dans son délire écolo, a fermé ses centrales nucléaires pour « protéger le climat ». Elle est revenue d’une part au charbon dont les émanations polluantes ne s’arrêtent pas à sa frontière avec la France, et d’autre part au gaz, augmentant ses liens et sa dépendance économiques avec la Russie, ce qui n’a pas plu du tout à nos maîtres étasuniens. Par conséquent, ils ont profité de la guerre par procuration qu’ils ont déclenchée en 2014 avec le coup d’état de Maïdan en Ukraine, ainsi que de la bêtise et de l’incompétence des écolos arrivés récemment au pouvoir en Allemagne, pour la forcer à prendre, avec Macron, la tête de la croisade anti-russe qui s’est déchaînée le 24 février dernier, quand l’armée russe est entrée dans le Donbass après avoir compris que l’Ukraine s’apprêtait à mener une opération de nettoyage ethnique contre les populations russophones. Je ne reviendrai pas en détail sur les causes de la guerre, ce n’est pas mon propos et tous ceux qui ne sont pas alignés sur les Etats-Unis et l’UE savent maintenant tout ce qu’il faut savoir, même si on en découvre tous les jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néonazis derrière le coup d’État du Maïdan, 2015.

L’Allemagne donc, dans son fanatisme idéologique autodestructeur, a hystériquement fermé le gazoduc Nord Stream 2 qui était sur le point d’acheminer du gaz de Russie, appliqué avec zèle les sanctions étasuniennes contre la Russie, des sanctions dévastatrices pour elle-même et l’Europe, et, last but not least, menacé de nationaliser la filiale de Gazprom à Berlin. La Russie s’est aussitôt retirée de sa filiale qui n’est plus maintenant qu’une coquille vide ainsi que l’explique Dmitry Orlov. Résultat des courses, l’Allemagne doit maintenant aller à Canossa, je veux dire à Moscou acheter le gaz directement auprès de Gazprom en roubles, à un prix infiniment plus élevé ! Et Orlov de conclure avec humour : « Bien sûr, la Commission européenne n’acceptera jamais cela… et on attend maintenant avec impatience de voir à quelle vitesse ce « jamais » deviendra caduque. »

Les Etats-Unis viennent donc de priver les pays de l’Union Européenne de leur approvisionnement en gaz et de leurs liens commerciaux avec la Russie dans le but de couper l’Europe de l’ouest de la Russie pour au moins une génération et de nous vendre sa cochonnerie de gaz de schiste à prix d’or.

Mais comme il n’y en aura pas assez, ni assez vite, je ne serais pas surprise que ce soit nous, les Français, déjà bien appauvris, qui payons pour l’imbécillité, le dogmatisme et la soumission de l’Allemagne, et que, l’hiver prochain, l’UE nous force à partager notre électricité avec l’Allemagne, en montant une autre monstrueuse attaque sous faux drapeau pour en accuser Poutine. Elle a déjà forcé EDF à vendre son énergie à perte pour fabriquer artificiellement des concurrents, entre autres ignominies prédatrices !

« Le dollar dévore l’Euro »

C’est le titre d’un article de Michael Hudson dans lequel il nous explique que :

Outre le coût prohibitif du GNL lui-même et des complexes installations que son exploitation nécessite,

« La pénurie d’énergie va entraîner une forte hausse du prix mondial du gaz et du pétrole. Les pays de l’OTAN vont également intensifier leurs achats d’armes auprès du complexe militaro-industriel américain. Ces achats quasi-paniques feront également augmenter le prix des armes. Et les prix des denrées alimentaires augmenteront également en raison des pénuries désespérées de céréales résultant de l’arrêt des importations en provenance de Russie et d’Ukraine, d’une part, et de la pénurie d’engrais ammoniacaux fabriqués à partir du gaz, d’autre part. »

Et qu’a l’Europe à offrir aux États-Unis en échange ? Eh bien, à peu près rien ! Résultat des courses, la croisade économique contre la Russie va affaiblir l’Euro et renforcer le dollar.

Et voilà la solution que Michael Hudson nous propose. J’ai d’abord pensé que c’était encore de l’humour noir, tant le rire est devenu la seule réponse saine à opposer au spectacle des peuples européens décérébrés qui, dans leur démence vengeresse, se suicident économiquement pour « punir-le-criminel- de-guerre-Poutine », sur ordre du 1% qui va en profiter pour finir de dépecer la France et l’Europe, en attendant ou à défaut de la Russie. Mais finalement, je me suis dit que je m’aveuglais peut-être encore sur la réelle situation de la France et de l’Europe.

Bon, voilà :

« Je pourrais faire une modeste proposition. Maintenant que l’Europe a pratiquement cessé d’être un État politiquement indépendant, elle commence à ressembler davantage au Panama et au Liberia – des centres bancaires offshore « pavillon de complaisance » qui ne sont pas de véritables « États » car ils n’émettent pas leur propre monnaie, mais utilisent le dollar américain. Puisque la zone euro a été créée avec des menottes monétaires limitant sa capacité à créer de l’argent à dépenser dans l’économie au-delà de la limite de 3% du PIB, pourquoi ne pas simplement jeter l’éponge financière et adopter le dollar américain, comme l’Équateur, la Somalie et les îles Turks et Caicos ? Cela donnerait aux investisseurs étrangers une sécurité contre la dépréciation de la monnaie dans leur commerce croissant avec l’Europe et le financement de ses exportations. »

Conclusion

On ne connait pas l’issue de cette guerre économique, culturelle et militaire, totale, que l’OTAN et ses alliés (quelque 30% du monde) ont déclaré à la Russie et, semble-t-il désormais, au reste du monde. Les États-Unis parviendront-ils à maintenir leur hégémonie ou un monde multipolaire verra-t-il le jour ?

Une chose est sure, cette lutte à mort se fait à nos dépens, aux dépens des Européens. Non seulement la guerre a lieu en Europe, mais nous sommes entre le marteau et l’enclume. Nous sommes les dindons de la farce. Et le plus terrible, c’est que ce n’est pas la Russie, ni la Chine, ni l’Iran, ni l’Inde, que nous avons le plus à craindre. Ces puissances ne cherchent pas à nous réduire/détruire, des relations commerciales honnêtes et sincères leur conviendraient très bien, non le danger pour nous, ce sont nos « alliés » anglo-saxons, l’UE, leur cheval de Troie eu Europe, les « young leaders » qu’ils ont fait élire dans nos pays à coup de mensonges et de propagande, et le 1% apatride. Ce sont eux qui veulent affaiblir l’Europe et la piller.

 

 

 

 

 

 

 

 

Klaus Schwab converse ici avec Justin  Trudeau, un des Young leader du FEM

Et donc il faut se poser la bonne question : que préférons-nous voir advenir, nous les 99% ? Le Nouvel ordre mondial que nous ont promis les élites occidentales, un NOM dirigé par les États-Unis, ou un Nouvel ordre mondial multipolaire où des puissances régionales se partageront le pouvoir et se contrôleront mutuellement ? Le NOM mondialiste, assujetti aux États-Unis, dans lequel « Vous ne possèderez rien mais vous serez heureux », ou le NOM multipolaire basé sur la souveraineté, la tradition et le respect du droit ?

C’est une question rhétorique car nous n’avons aucun pouvoir d’influence et encore moins de décision, mais elle nous aidera peut-être à mieux nous situer, et, pourquoi pas, à mieux vivre le carnage qui s’annonce…

source : Mondialisation

Source : reseauinternational

A LA UNE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Accès illimité à des livres gratuits - Cliquez pour en profiter !

🔥 LES PLUS POPULAIRES

Votre santé les intéresse ! Comment ce guide vous aide à lutter contre Big Pharma.

X