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La France est prête à surveiller chaque citoyen grâce à un sytème de vidéosurveillance

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Réalité dystopique

« Tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu. »

Le parallèle avec 1984, le roman dystopique de George Orwell fut immédiatement établi lorsqu’en 2017 le monde pris connaissance du système de surveillance déployé en Chine176 millions de caméras, soit une caméra pour 8 habitants. Une partie de celles-ci désormais équipées d’un système de reconnaissance faciale plus performant que l’œil humain. Leurs images alimentant une gigantesque base de données contrôlée par le ministère de la Sécurité publique. Et étrangement, un nombre d’appareils particulièrement important dans la province autonome du Xinjiang, peuplée à 45 % par la communauté musulmane ouïghoure, contre laquelle Pékin mène une politique répressive.

Résultat ? Des situations devenues quotidiennes, comme celle racontée par Simon Leplâtre, dans Le Monde : 

« Shanghaï, un après-midi d’automne. Alors que l’agent qui fait la circulation a le dos tourné, un homme entre deux âges traverse au rouge. Quelques secondes plus tard, son visage apparaît sur les écrans installés dans les arrêts de bus du quartier. Il y restera, en alternance avec celui d’autres contrevenants, jusqu’à ce qu’il aille s’acquitter d’une amende de 20 yuans (2,60 euros) au commissariat du quartier. »

C’est sur un écran géant qu’apparait la photo des passants n’ayant pas traversé au niveau des passages piétons.

Sophie Richardson, de l’ONG Human Right Watch, résume en décembre 2017 cette nouvelle réalité :

« Les autorités peuvent savoir où vous allez, qui vous voyez, de qui vous êtes proches… même si vous ne présentez pas de menace pour la sécurité publique. »

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