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« On nous demande d’appeler l’administrateur de garde pour lui signaler les patients issus des manifestations des gilets jaunes. Le fichier SI-VIC, c’est un fichier utilisé en cas d’attentat, quand il y a un grand nombre de victimes, là il est détourné. C’est de la délation qu’on nous demande de faire. »

La direction des hôpitaux publics de Paris a reconnu avoir fiché des informations personnelles sur des gilets jaunes blessés, pratique illégale qui va à l’encontre du secret médical. Ce nouveau scandale vient s’ajouter à la liste de plus en plus longue des dérives liberticides en France.

Après avoir nié les accusations pendant plusieurs mois, l’AP-HP finalement a admis dans un communiqué de presse publié le 24 avril que les révélations du Canard Enchaîné sont exactes. L’Agence régionale de santé a déclenché SI-VIC (Système d’Identification unique des Victimes) lors de certains actes des gilets jaunes. A la base conçu pour assurer le suivi de blessés en cas de « situations sanitaires exceptionnelles » comme un attentat ou un accident, le dispositif SI-VIC a été détourné en demandant aux professionnels de santé d’ajouter des informations sur les blessures, et parfois même le nom et l’adresse, des gilets jaunes blessés.

Le docteur Gérald Kierzek, urgentiste à l’Hôtel-Dieu, qui avait lancé l’alerte sur Twitter a ainsi précisé à Franceinfo :

« On nous demande d’appeler l’administrateur de garde pour lui signaler les patients issus des manifestations des gilets jaunes. Le fichier SI-VIC, c’est un fichier utilisé en cas d’attentat, quand il y a un grand nombre de victimeslà il est détourné. C’est de la délation qu’on nous demande de faire. »

En effet, ces fichiers violent le secret médical car ils sont consultés au-delà des services hospitaliers. Mediapart a ainsi révélé que les fonctionnaires des ministères « de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères » peuvent également les consulter « dans la stricte mesure où [les informations] sont nécessaires à l’exercice des missions qui leur sont confiées »Le Canard Enchaîné a aussi pointé le fait que les patients n’ont pas été informés de la collecte de leurs données, comme ça l’est normalement exigé par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

Le Conseil national de l’Ordre des médecins a saisi le ministère de la Santé et la CNIL pour obtenir des explications tandis que l’Agence Régionale de Santé et l’AP-HP ont lancé une enquête pour apprendre de façon détaillée quelle utilisation a été faite des données collectées sur les gilets jaunes blessés.

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1 COMMENTAIRE

  1. La seule option de Macton pour rester à lÉlysée est de provoquer une guerre civile qui lui petmettrait de déclater l’état d’exception. Sans çà, il est à la rue…

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